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Vaud: relance du projet de Musée des Beaux-Arts

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Le projet de Bellerive a été refusé par les Vaudois le 30 novembre.
La conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon n'exclut aucune proposition pour relancer le projet de Musée cantonal des Beaux-Arts apèrs l'échec de Bellerive. L'ensemble des options, y compris celle du Palais de Rumine à Lausanne, seront analysées.

«Il y a dans ce canton un désir de musée très fort», déclare la
cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la
culture (DFJC) dans une interview publiée samedi dans «24 Heures».
Yverdon, Montreux, Ollon et Lausanne m'ont fait part de projets,
sans compter les particuliers.

La capitale reste favorite

Le jeu est ouvert, a souligné la magistrate. Elle a néanmoins
fait remarquer qu'aucun canton suisse disposant d'un tel musée ne
l'a implanté ailleurs que dans sa capitale ou ses environs
immédiats.



«D'ici mi-février, nous allons soumettre à tous ceux qui ont fait
des propositions un cahier des charges simplifié quant aux besoins
du musée. Ensuite nous analyserons l'ensemble de ces propositions»,
a annoncé la conseillère d'Etat.



S'agissant du bâtiment de Rumine, il va de soi qu'il faudra
impérativement tenir compte des besoins en place des quatre autres
musées et de la bibliothèque.



Parmi les autres possibilités évoquées figure la halle de
Sébeillon, sortie deuxième de l'examen des principaux sites
retenus, si les CFF entrent en matière. L'ancienne Poste de la gare
de Lausanne est aussi un bâtiment très intéressant. «Mais nous
n'avons pas reçu d'offres de ses propriétaires», a relevé la cheffe
du DFJC.



ats/ant

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Rencontre avec les référendaires

Anne-Catherine Lyon est en contact avec les donateurs et investisseurs qui restent prêts à partir sur un autre projet.

Mercredi, elle rencontrera les référendaires pour un échange de vues.

Fin février, les résultats d'une analyse du scrutin du 30 novembre seront disponibles.

Puis il faudra structurer un groupe de résonance d'une vingtaine de personnalités de tous bords.

Une personnalité pour porter le projet

La ministre n'exclut pas de chercher une personnalité pour porter le projet, «quelqu'un de charismatique et de rassembleur». Elle ne veut pas avancer de nom pour l'instant.

Si la dynamique s'enclenche bien, on sera fixé sur le cadre temporel à la fin de l'année, espère Anne-Catherine Lyon. Les financements sont toujours inscrits dans la planification du Conseil d'Etat.