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Sorties CD: les années 90 en 2009 avec The Prodigy

Maxim Reality et Keith Flint, les deux fous furieux de The Prodigy.
Maxim Reality et Keith Flint, les deux fous furieux de The Prodigy.
"Invaders Must Die", 5e album de The Prodigy, nous plonge tout droit dans les années 1990, tandis que U2, avec "No Line on the Horizon", fait un come-back réussi. Ecouter un disque c'est parfois voyager, La preuve avec la bande originale du film "Slumdog Millionaire".

The Prodigy revient avec un 5e
album, et ça fait du bruit. Pour la première fois depuis le
mythique "The Fat of the Land" (1997), "Invaders Must Die" réunit
les fous furieux Maxim Reality et Keith Flint autour de Liam
Howlett, fondateur du combo britannique.

Bienvenue dans les années 1990

Le groupe ne court pas après les modes.
En effet, loin de révolutionner sa musique, The Prodigy reprend ses
accents "big beat" qui ont fait son succès.



Ajoutons au clavier de Liam Howlett les voix de demeurés des deux
célèbres MCs, et on obtient un condensé de ce que livre The Prodigy
depuis près de 20 ans. Bienvenue dans les années 1990!

Rave lancinante

Les oreilles habituées aux productions contemporaines auront
peut-être du mal à déceler le génie dans les rythmes binaires et
les sonorités saturées des créateurs de "Firestarter" ou
"Poison".



L'énergie des deux premiers singles de l'album, "Invaders Must Die" et "Omen" , devraient néanmoins
convertir une partie des non-initiés à la rave lancinante et
obsédante de The Prodigy.



Quant aux nostalgiques, ils seront plus que jamais servis avec des
titres comme "Take me to the Hospital", "World's on Fire", "Dance
Warriors" ou encore "Piranha". De quoi donner une nouvelle jeunesse
à toute une génération...

Sursaut d'orgueil pour U2?

La sortie d'un nouvel album de
U
2 fait toujours figure
d'événement. "No Line on the Horizon", douzième livraison du plus
célèbre des groupes irlandais, ne fait pas exception.



Entre les fans inconditionnels de U2, qui crient au génie chaque
fois que Bono et cie font retentir un son, et les contempteurs
quasi pavloviens des rockers de Dublin, de nombreux mélomanes
espéraient un sursaut d'orgueil du quatuor après des années
d'égarement.



Alors, "No Line on the Horizon", produit par Brian Eno et Daniel
Lanois, saura-t-il réconcilier U2 avec les amateurs de "Joshua
Tree" et de "War" déçus par les derniers albums?

Belle évolution

Bonne nouvelle: U2 a évolué. Bien sûr, la voix planante de Bono,
véritable marque de fabrique du groupe, demeure. Mais le chanteur
engagé nous fait découvrir de nouveaux horizons, ce qui n'était
plus arrivé depuis longtemps.



Pas de révolution dans ce nouvel album, toutefois. Les mélodies
sont classiques et les arrangements très ronds, tout en douceur.
Pour le meilleur - l'intimiste "White as Snow" - comme le moins bon
- le poussif "Moment of Surrender".



Mention spéciale pour le rock dansant et entraînant de "Stand Up
Comedy" et la complainte humaniste "Cedars of Lebanon". U2 hausse
le niveau. Enfin!

"Slumdog" pour les aveugles

On a déjà beaucoup parlé du phénomène
"Slumdog Millionaire" , le film
multi-oscarisé de Danny Boyle. Mais, à côté de l'oeuvre proprement
dite, sa bande originale mérite elle aussi le détour.



Il faut di
re que deux des huit Oscars de "Slumdog Millionaire"
couronnaient la bande son. Et ce succès n'est pas volé, tant
l'écoute des 13 titres de l'album, entre mélodies apaisantes et
rythmes effrénés, est dépaysante.



"O Saya", "Paper Planes", "Jai Ho": le pays des maharajahs vous
tend les bras. Courez vite chez votre disquaire préféré et ramenez
la galette chez vous. Pas cher, le voyage en Orient!



Didier Kottelat

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Albums attendus

Pete Doherty, "Grace/Wastelands" (9 mars)

Indochine, "Meteor" (9 mars)

Lara Fabian, "Toutes les femmes en moi" (9 mars)

Pet Shop Boys, "Yes" (23 mars)

Tokio Hotel (30 mars)

Calogero, "Embellie" (30 mars)

PJ Harvey, "A Woman A Man Walked By" (30 mars)

Stress, "Des Rois, des Pions et des Fous" (3 avril)

Christophe Willem (13 avril)

Olivia Ruiz (20 avril)

Depeche Mode, "Sounds of the Universe" (20 avril)

Pascal Obispo (27 avril)

Ben Harper, "White Lies for Dark Times" (27 avril)

Les infos musicales de la semaine

Le roi de la pop Michael Jackson a annoncé jeudi à Londres qu'il donnerait une série de concerts en juillet dans la capitale britannique, confirmant son grand retour sur scène quatre ans après son acquittement dans un procès pour attouchements sur un adolescent.

"Je chanterai toutes les chansons que mes fans veulent entendre", a déclaré la star américaine, portant une veste noire brodée de strass et des lunettes de soleil noires, mais pas de masque.

Le chanteur de 50 ans, arrivé en retard de plus d'une heure et demie sur l'horaire prévu, a indiqué devant la presse et des milliers de fans, qu'il s'agirait de ses "derniers spectacles à Londres".

"Ce sera ma dernière révérence et je vous retrouverai en juillet", a ajouté, souriant, l'ancien roi de la pop sur la scène de la salle de spectacle O2 dans l'est de Londres, où se dérouleront les dix concerts prévus.

Si ces dates rencontrent le succès escompté, il s'agira d'un spectaculaire come-back pour celui qui a dominé la scène de la pop dans les années 80, en particulier avec "Thriller", album le plus vendu au monde avec plus de 50 millions d'exemplaires.

L'Evening Standard, quotidien britannique du soir, affirmait mercredi que le contrat pourrait atteindre 100 millions de livres (112 millions d'euros), soit le montant estimé des dettes du chanteur, dont le train de vie n'est plus soutenu par aucune production musicale.

La star a virtuellement disparu des planches depuis sa dernière tournée mondiale en 1997 et, en particulier, depuis son acquittement en 2005 dans un procès retentissant où il était accusé d'attouchements sexuels sur un adolescent.

Sa dernière apparition publique remonte à 2006 à Londres, aux World Music Awards, où il avait quitté les planches sous les huées de la foule après n'avoir pu chanter que quelques couplets de "We Are The World", accompagné de jeunes.