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Polymanga bat son plein au Palais de Beaulieu

Les fans de mangas viennent déguisés au Palais de Beaulieu.
Les fans de mangas viennent déguisés au Palais de Beaulieu.
Le Palais de Beaulieu attend 15'000 passionnés du monde des mangas pour la 5e édition de Polymanga, qui se tient de samedi à lundi à Lausanne. Sur trois étages, les amateurs de culture japonaise peuvent s'adonner à leur passion.

Pour ses cinq ans, la fête du manga s'agrandit, gagnant
notamment un étage. L'espace dévolu aux démonstrations de jeux
vidéo est également plus grand.

Au menu, concours de déguisements, karaoké, projection de films
inédits, tournois et conférences. A noter aussi, la remise de prix
du divertissement: meilleur manga, meilleure animation et meilleur
jeu vidéo.



La manifestation avait fait ses premiers pas il y a cinq ans sur
le campus de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, d'où son
nom. Elle avait accueilli quelque 6000 curieux la première
année.



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D'autres facettes de la culture japonaise

Hormis les mangas, les films, les concours de déguisements et autres séances de karaoké, l'exposition donne aussi à voir d'autres secteurs de la culture japonaise.

Les visiteurs peuvent s'essayer aux origamis, jouer au jeu de go, écouter un concert de grands tambours ou encore goûter des spécialités culinaires japonaises.

Les mangas en quelques mots

Manga signifie, en japonais, bande dessinée. En français, il désigne les bandes dessinées japonaises ou celles qui respectent les codes du genre. Dragon Ball, qui s'est vendu dans le monde à davantage d'exemplaires que Tintin, est un exemple du genre. Par extension, manga désigne aussi les dessins animés du même style.

Un mangaka est un dessinateur de mangas. Les kodomos sont des mangas destinés aux enfants, les shojo aux adolescentes, les shohen aux adolescents. Il existe aussi des mangas pour les adultes. Le genre se déploie en différentes catégories, du drame au fétichisme en passant par l'histoire, l'humour ou encore la société.