Sorties ciné: "Home", de Yann Arthus-Bertrand
C'est avec un documentaire militant que Yann Arthus-Bertrand revient après le succès de son livre "La Terre vue du ciel". Sinon, c'est le quatrième volet de "Terminator" et un remake de "Women" qui sortent dans les salles cette semaine.
Une diffusion simultanée dans plus de 120 pays, dans les salles
obscures, à la télévision, sur le net: Yann Arthus-Bertrand ne
lésine pas sur les moyens pour faire connaître son documentaire
"Home" .
Financé par François-Henri Pinault
Produit par Luc Besson, financé par le
mari de Salma Hayek, le milliardaire François-Henri Pinault, "Home"
est un plaidoyer pour sauver la planète. Ecologiste de la première
heure, Yann Arthus-Bertrand avait connu un succès planétaire avec
"La Terre vue du ciel", parrainé par l'Unesco. Le livre de photos
s'est vendu à 3 millions d'exemplaires. De quoi motiver notre homme
à poursuivre son combat pour la nature.
Deux ans de tournage dans 54 pays
C'est le 5 juin, soit lors de la Journée mondiale de
l'environnement, que sort "Home". Il aura fallu trois équipes de
tournage pour filmer la planète bleue durant 21 mois dans 54 pays.
Mélange d'images magnifiques de la planète et de chiffres alarmants
sur l'état de la Terre, ce documentaire de 120 minutes se veut un
manifeste au service de l'écologie.
Yann Arthus-Bertrand balaie les critiques quant au financement de
son film par un groupe de luxe dont le but premier ne semble pas
être la défense de la nature. Il dit aussi compenser les émissions
de gaz à effet de serre liées à ses déplacements en
hélicoptère.
A voir notamment sur HDSuisse
Yann Arthus-Bertrand espère faire réagir
le monde avec son documentaire. Tout a été mis en place pour que le
public n'ignore pas "Home", diffusé simultanément à grande échelle
et sur différents supports à travers le monde. HDSuisse contribue à
ce voeu de prise de conscience planétaire en mettant le
documentaire à son programme vendredi 5 juin à 20h00, dans sa
version courte (90 min). Tout comme France 2, à 20h35.
Au cinéma, c'est la version longue (120 min) qui est diffusée.
"Home" est aussi visible dès le 5 juin sur YouTube pendant plusieurs jours.
Sans compter le DVD. Impossible donc d'y échapper!
"Terminator Renaissance", sans Schwarzie
He's not back. Pourtant, dans
"Terminator", la réplique la plus célèbre du T-800 était "I'll be
back". Or Schwarzie ne joue pas dans "Terminator Renaissance" , fonction de gouverneur de
Californie oblige. Et son ego en prend un coup. Christian Bale, qui
joue John Connor dans ce 4e volet, lui fait de l'ombre. C'est du
moins ce que pensent les propres enfants d'Arnold
Schwarzenegger.
Emmenés par leur père au cinéma pour voir le film, les rejetons de
l'ex-Mr Univers lui ont avoué qu'il s'agissait de leur film préféré
parmi les quatre. Et "Terminator Renaissance" est le seul dans
lequel Gouvernator ne joue pas...
Réalisé par McG
Souvenez-vous, la saga "Terminator" a débuté en 1984. Réalisé
par James Cameron, le 1er volet parlait du T-800, un robot
humanoïde vivant à Los Angeles en 2029, revenu en 1984 à Los
Angeles pour tuer Sarah Connor, qui doit mettre au monde le futur
chef de la résistance. Dans "Terminator Renaissance", nous voici
propulsés en 2018. Les robots traquent les derniers humains. Dont
John Connor, fils de Sarah.
Joseph McGinty Nichol succède à James Cameron ("Terminator","Le
jugement dernier") et à Jonathan Mostow ("Le soulèvement des
machines") à la réalisation de l'avant-dernier volet de la
saga.
"The Women", premier film de Diane English
Pour son 1er film en tant que
réalisatrice, Diane English se lance dans le remake du célèbre film de George
Cukor, "Women". Il s'agit de la sixième adaptation de la pièce de
Clare Boothe Luce, ex-rédactrice en chef de "Vanity Fair".
Et pour ce faire, la productrice de la série "Murphy Brown",
s'entoure d'une brochette d'actrices qui vont en faire fantasmer
plus d'un: la pétillante Meg Ryan ("Quand Harry rencontre Sally"),
Eva Mendes, Annette Bening ("American Beauty") et Jada Pinkett,
entre autres. Si le casting ne comprend aucun homme, le générique
compte un invité très sexy: Mick Jagger a produit le film!
Nathalie Hof
Publié
L'agenda cinéma
Les sorties de la semaine
"Terminator Renaissance" de McG. Avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin.
"The Women" de Diane English. Avec Meg Ryan, Candice Bergen, Annette Bening, Eva Mendes.
"Maman est chez le coiffeur" de Léa Pool. Avec Gabriel Arcand, Céline Bonnier.
"Departures" de Yojiro Takita. Avec Masahiro Motoki, Tsutomu Yamazaki, Ryoko Hirosue.
"Home" documentaire de Yann Arthus-Bertrand.
Les sorties du 10 juin
"Coraline" de Henry Selick. Dessin animé.
"Jusqu'en enfer", de Sam Raimi. Avec Justin Long, Alison Lohman, Jessica Lucas, Lorna Raver, David Paymer.
"Je vais te manquer", d'Amanda Sthers. Avec Carole Bouquet, Pierre Arditi, Patrick Mille, Anne Marivin, Fred Testot.
"Les beaux gosses", de Riad Sattouf. Avec Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières, Julie Scheibling, Camille Andreys.
L'info cinéma de la semaine
Terry Gilliam a confié au journal El Pais qu'il repartait à l'assaut des moulins à vent, en reprenant son projet de film sur Don Quichotte, avorté en 2000 après un tournage catastrophique.
"Je le tournerai en Espagne, ce sera au printemps (prochain), et en juin, je serai déjà à Madrid pour la pré-production", a déclaré au quotidien espagnol paru lundi le réalisateur américain naturalisé britannique.
Gilliam, qui vient de présenter à Cannes son dernier film, "L'imaginarium du docteur Parnassus", espère compter comme en 2000 sur l'acteur américain Johnny Deep pour incarner le rôle de Sancho Panza, le fidèle écuyer de Don Quichotte.
"Jonnhy est très occupé avec ses +Pirates des Caraïbes+ mais, comme toujours, il m'a dit: 'appelle-moi et j'y serai'", confie Gilliam qui recherche un acteur pour incarner Don Quichotte, ainsi qu'une Dulcinée au profil d'"une Penélope Cruz d'une vingtaine d'années".
En octobre 2006, après quelques jours d'un tournage plombé par une série de catastrophes dans le désert d'Aragon, au nord de l'Espagne, Terry Gilliam avait dû abandonner son projet. Des pluies diluviennes avait transformé le lieu de tournage en marécage et détruit les décors. L'acteur français Jean Rochefort, qui devait jouer Don Quichotte, souffrait d'une hernie discale l'empêchant de monter à cheval.
Comble de la malchance, Gilliam avait découvert en arrivant sur place que les avions à réaction d'une base voisine de l'Otan déclenchaient un vacarme assourdissant toutes les 15 minutes.
Cet échec cuisant a été immortalisé dans un documentaire, "Lost in la Mancha", de Keith Futton et Luis Pepe, chargés à l'origine de tourner le making-of du film qui s'est transformé en drolatique "non-making of".
Une chose est sûre pour l'ex-Monty Python, il ne tournera pas à nouveau dans le désert d'Aragon, "sauf si l'Otan fait faillite".