Cette enquête a classé 140 villes du monde en fonction de cinq
critères: conditions sanitaires, stabilité, culture et
environnement, éducation et infrastructure.
Six des dix premières places du classement sont occupées par des
villes situées au Canada et en Australie. "En fin de classement,
les villes qui affichent les plus mauvaises performances sont en
Afrique et en Asie, où l'instabilité civile et les infrastructures
insuffisantes représentent des défis importants", ont indiqué les
auteurs de l'enquête.
Vancouver décroche un score de 98 -zéro étant insupportable et 100
idéal- grâce "à l'importante infrastructure canadienne" tandis
qu'Harare ferme la marche avec 37,5 points à cause "de
l'aggravation de la crise au Zimbabwe".
Vienne se place en deuxième position, devant Melbourne, Toronto,
Perth, Calgary, Helsinki et Genève. Sydney et Zurich sont ex-aequo
en 9e position.
Mauvaise score d'Athènes
Parmi les villes européennes où il fait bon vivre, Stockholm et
Hambourg arrivent en 14e position, Paris en 17e, Francfort en 19e,
Copenhague en 21e et Berlin en 22e position. En revanche, Athènes
obtient le plus mauvais score du continent avec 81,2 (63e
rang).
Les villes obtenant plus de 80 points "auront peu, le cas échéant,
de défis en matière de qualité de la vie", selon l'enquête.
Washington est 35e, Los Angeles est 48e tandis que Londres atteint
le 51e rang juste devant Rome (52); Moscou est 69e, Pékin est 76e,
Rio de Janeiro, Sao Paulo et Johannesbourg sont 92e et Bangkok
100e.
Villes africaines à la traîne
La fin du classement est constituée principalement de villes
asiatiques et africaines: Manille (108), New Delhi et Le Caire
(114), Bombay (120), Nairobi (122) et Lusaka (126). Les villes en
dessous de 50 points, à partir de la place 128 de Phnom Penh,
représentent "un défi quotidien en matière de qualité de la vie",
selon les auteurs qui ont placé Téhéran en 129e place, Karachi en
135 et Lagos en 136. Alger et Dhaka échappent à la dernière place
grâce à Harare.
agences/lan