La fréquentation générale a atteint 230'000 personnes et le
chiffre d'affaires a dépassé de 10% celui obtenu l'an dernier, qui
était déjà une année record, a expliqué Mathieu Jaton, secrétaire
général du festival. Le budget billetterie (90'000 tickets) a déjà
été atteint jeudi.
Ces résultats sont «la consécration» de la stratégie mise en place
en 2007 pour repositionner le festival sur deux salles et mieux
définir les lieux nocturnes, s'est félicité Mathieu Jaton.
Sécurité louée
Le père et âme de la manifestation, Claude Nobs, a de son côté
félicité tous ceux qui font le festival qui s'achève samedi avec en
point d'orgue deux concerts exclusifs de Prince. Il a loué en
particulier le travail de la sécurité contre laquelle des critiques
ont été émises ces derniers jours dans la presse.
Ceux qui ne sont pas mal élevés n'ont rien à craindre, a assuré le
père du festival. Les Securitas «font un travail souvent ingrat»,
mais permettent que tout se déroule dans de bonnes conditions,
appréciées aussi des musiciens qui peuvent aller se balader
librement.
Des surprises
Pour l'an prochain, du 2 au 17 juillet, le festival prépare de
nouveaux événements qui seront autant de surprises que l'on ne voit
pas ailleurs, selon Claude Nobs. Quincy Jones organisera une soirée
avec des jeunes découvertes et des méga-stars et un hommage à
Simply Red est prévu, avant que le groupe ne se disperse.
ats/cht
Claude Nobs fâché contre le canton de Vaud
En tirant son propre bilan, le père et âme de la manifestation, Claude Nobs, a brisé une lance contre le canton de Vaud.
Si le Valais donne 100'000 francs, Vaud ne propose qu'une garantie de déficit de 10'000 francs, ce qui met le responsable véritablement en colère.
Claude Nobs a déploré l'absence des personnalités du gouvernement cantonal au festival, ironisant sur le voyage actuel en Californie de la conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon, en charge notamment de la culture. Peut-être ramènera-t-elle des artistes pour le festival, a-t-il lancé.
Seule Jacqueline de Quattro, ministre de la sécurité et de l'environnement, trouve grâce à ses yeux. C'est «l'exception» qui s'active pour le festival, selon Claude Nobs.
«On a besoin d'un appui» après 43 ans de travail pour la culture et le canton, a-t-il rappelé.
«C'est le moment qu'on nous reconnaisse», a encore tonné Claude Nobs en rappelant les efforts faits par le festival dont le deux tiers des prestations sont gratuites.
Tout le monde peut venir participer à la fête et écouter de la musique, ce qui n'est pas le cas dans d'autres manifestations privées, a-t-il relevé.