"Là-haut": le tour du monde en 80'000 ballons

C'est l'événement de l'été: après avoir été acclamée lors de
l'ouverture du dernier festival de Cannes (une première pour un
film d'animation), la dernière création des studios Pixar-Disney, "
Là-haut ", sort enfin sur nos
écrans.



Ce film, réalisé par Pete Docter ("Monstres & Cie"), est aussi
le 1er à être entièrement conçu pour la 3D Relief. Et il reçoit un
concert de louanges dans le monde entier. Aux USA, il a même réussi
un démarrage supérieur à «Nemo» ou "Ratatouille".



Autre première: "Là-haut", qui s'adresse bien sûr à un public
d'abord jeune, est le premier film d'animation qui met en scène un
anti-héros, soit un vieux monsieur bougon, dans des pérégrinations
qui rendent hommage au maître de l'animation japonaise Hayao
Miyazaki, auteur notamment du magnifique «Le château dans le
ciel».

Des aventures loufoques et poétiques

Dans «Là-haut», Carl Fredrickson (doublé en français par Charles
Aznavour, une première également!) est un vendeur de ballons à la
retraite qui vit dans le deuil de son épouse adorée. Pour réaliser
le rêve de sa femme d'aller en Amérique du Sud, le septuagénaire
gonfle des milliers de globes multicolores dans sa maison et
parvient à faire décoller la bicoque, cap vers l'inconnu.



Hic: il ignore qu'il a embarqué Russell, un jeune boy-scout
intrépide et grassouillet. Démarrent alors des aventures loufoques,
pleines d'humour et de poésie pour ce duo improbable.



Mais si le rire est au rendez-vous, l'émotion n'est pas en reste
et il sera sans doute difficile de ne pas verser une petite larme
en regardant cet adorable Carl "Là-haut"...

Et j'entends siffler le métro Pelham...

Que serait l'été sans un gros film
d'action américain? Le voici, le voilà sous l'appellation "
L'attaque du métro 123 ". Il s'agit
d'un remake signé Tony Scott ("Ennemi d'Etat", "Spy Game", "Déjà
vu") d'un polar urbain des années 70, "Les pirates du métro" qui
avait également inspiré Tarantino pour "Reservoir Dogs".



L'histoire: Walter Garber (Denzel Washington), aiguilleur du métro
de New York, constate un beau jour que la rame Pelham 123
s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Car
Ryder (John Travolta), un criminel très audacieux, a pris en otage
la rame et ses passagers.



Avec ses complices, il menace d'exécuter sans pitié tout ce petit
monde s'il n'obtient pas une énorme rançon. Entre les deux hommes
s'engage alors un duel sans merci. Un film qui fera réfléchir à
deux fois avant de s'aventurer dans les 1050 km de couloirs du
métro new-yorkais...

Les amitiés viriles made in USA

Un agent immobilier (Paul Rudd, le
mari de Phoebe dans «Friends»), sur le point de se marier avec la
femme de ses rêves, découvre avec dépit qu'il n'a aucun ami
masculin pour lui servir de témoin. Drame. Il lui faut donc s'en
trouver un en vitesse.



Au cours de ses recherches, il fait la connaissance d'un homme
charmant, épicurien (Jason Segel), avec qui il va nouer une
relation fusionnelle qui mettra en péril sa relation
amoureuse.



C'est John Hamburg, scénariste notamment de «Mon beau-père et
moi», qui a signé cette comédie baptisée " I love you , Man
". Si elle ne casse pas trois pattes à un canard, elle peut
s'apprécier sans déplaisir par les amateurs du genre.



Christine Talos