La Chaux-de-Fonds, première capitale culturelle suisse en 2024?

Le parlement neuchâtelois entame aujourd'hui un grand débat autour de son programme d'impulsion. Le projet de La Chaux-de-Fonds, capitale culturelle suisse, figure parmi les nombreuses idées à financer. L'évènement devrait avoir lieu en 2024. Le Conseil d'Etat soutient ce projet, et le parlement devrait suivre, sur le principe.

Une capitale culturelle tous les 4 à 5 ans

L'idée de capitale culturelle suisse est sortie du chapeau de Daniel Rossellat, patron de Paléo au lendemain de la grande exposition nationale Expo 02. Plutôt que d'attendre tous les 25 ans pour organiser un grand événement d'envergure nationale, le syndic de Nyon plaidait alors pour "un focus, tous les 4 ou 5 ans, sur des événements, idéalement culturels et le choix d'une ville qui devienne une capitale pour une année. Avec ce coup de projecteur, cette ville pourrait mettre en valeur les artistes de son territoire ainsi que les artistes de tout le pays".

Avec ce projet de capitale culturelle, La Chaux-de-Fonds souhaite renouveler son image à l'extérieur. Et profiter de l'élan pour lancer des projets pérennes, comme la création d'un centre suisse des arts de rue.

"Il y a aussi clairement quelque chose à faire autour du Musée international de l'horlogerie, qui fêtera ses 50 ans en 2024. Le musée pourrait être repensé à cette occasion", révèle Cyril Tissot, délégué aux affaires culturelles de la ville de La Chaux-de-Fonds, au micro de la RTS.

Un impact durable pour tous

Et si elle devient capitale culturelle de la Suisse, La Chaux-de-Fonds espère bien que l'expérience aura aussi un impact durable aussi sur la population

Il faut que cette année capitale culturelle suisse accroisse la participation culturelle de toutes et tous et accroisse aussi la cohésion dans la ville.

Evalué par la Haute Ecole Arc, le budget plancher d'un tel évènement se monte à 10 millions de francs, financé pour la plus grande partie par la ville et le canton. On attend également le soutien financier de privés mais aussi l'appui de la Confédération, symboliquement important.

Sylvie Lambelet/mh