Comme à l'accoutumée, la soirée de samedi fut le point d'orgue
du festival avec la présence du réalisateur new-yorkais Richard
Kern, dont la venue a suscité beaucoup d'intérêt.
Le film de clôture «Bad Biology», de Frank Henenlotter, et les
concerts qui ont suivi, avec la présence du papy de l'électro
Jean-Jacques Perrey, ont fait salle comble.
Hausse de la fréquentation
Les organisateurs estiment que la fréquentation totale atteindra
9000 entrées, et ce grâce à deux nouvelles salles de projections:
l'Oblò et Le Romandie. Le bilan financier est quant à lui encore
incertain.
Malgré les efforts de rigueur entrepris, les organisateurs tablent
sur un léger déficit. La création d'un poste rémunéré à hauteur de
40%, grâce au soutien de l'Office fédéral de la culture, a fait
passer le budget à 400'000 francs en 2008.
De la Beat Generation à Shuji Terayama en passant par la noise
ouest-américaine et le concert événement des Japonais de Corrupted,
le LUFF a proposé durant cinq jours un vaste panel de la culture
alternative. Les organisateurs en tirent un bilan très positif et
comptent poursuivre cette exploration de la création contemporaine
et passée. Les dates du LUFF 2009 sont d'ores et déjà arrêtées: du
14 au 18 octobre 2009.
tsr.ch/bri
«Dirty Habit» et «Nymph» gagnants
Des six longs métrages en compétition internationale, c'est «Dirty Habit», de l'Américain Bryan Root, qui a été récompensé par le jury. Ce dernier a relevé l'excellente qualité de la compétition.
Une mention spéciale a été attribuée à «1 and O nly», de l'Australien Martyn Park.
Du côté des courts métrages, c'est Ken Jacobs (USA) qui a remporté la compétition avec «Nymph».