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L'"Avatar" qui rasera tout sur son passage

Un Na-vi sur la planète Pandora, planète convoitée par les humains.
Un Na-vi sur la planète Pandora, planète convoitée par les humains.
Cette année, le cadeau de Noël des cinéphiles a coûté plus de 300 millions de francs et il est conseillé de porter des lunettes spéciales pour le découvrir. Bienvenue dans la fable techno-écolo "Avatar". Le généreux Père Noël s'appelle James Cameron.

Douze ans. Douze ans que James Cameron n'avait plus fait
l'expérience du 7e art. Depuis le succès phénoménal de "Titanic" en
1997, le Canadien ("Terminator", "Abyss") s'est "contenté"
d'écrire, de diriger ou de produire pour la TV. Mais quand il
décide de revenir au format cinémascope, il le fait avec les
moyens. "Avatar" , puisque c'est de cette
fable numérique dont on parle, a coûté au moins 300 millions de
francs - 500 millions avec la pub, selon le "New York Times". Tout
bonnement le film le plus cher de l'histoire du cinéma, comme
l'était "Titanic" au moment de sa sortie, avant de devenir le film
le plus rentable jamais produit avec 1,8 milliard de francs de
recettes. "Avatar" imitera-t-il son prédécesseur? On a de bonnes
raisons de le penser...

Cameron le perfectionniste

Perfectionniste, James Cameron a
gardé son projet en gestation durant 20 ans, l'idée lui a germé au
moment du tournage d'"Abyss". Devenu depuis le propriétaire du nom
"Avatar", ce qui a d'ailleurs contraint Night M.Shyamalan à changer
le titre de son prochain film - de "Avatar, The Last Airbender" en
"The Last Airbender" -, l'Ontarien s'est remis au travail après
avoir vu les résultats sidérants du "Seigneur des anneaux" et des
scènes avec Gollum, estimant dès lors la technologie suffisamment
évoluée. Et cela non sans avoir élaboré, durant quatre ans, une
caméra spécialement conçue pour les captures en mouvements.



Car il faut savoir qu'"Avatar" va plus loin que tous ses
prédécesseurs dans l'utilisation du numérique avec 60% d'images de
synthèses et 100% de plans tournés sur des fonds bleu et verts,
avec des acteurs dont les mouvements et les regards ont été
incrustés sur des images de synthèse. Et cerise sur le gâteau,
"Avatar" dispose de la dernière technologie 3D. Le cinéma se
regarde d'un autre oeil et avec des lunettes dernier cri (vous
trouverez

ci-contre

la liste des salles qui
proposent le film en 3D).

Pandora, planète très convoitée

"Avatar" nous emmène sur Pandora, exoplanète au décor féérique
où vivent les Na'vi - des créatures bleues. Les humains projettent
d'y extraire de l'Unobtainium, minerai qui promet de résoudre une
bonne fois pour toute la crise énergétique terrestre.



L'atmosphère de Pandora étant toxique, les humains créent le
programme "Avatar", qui permet d'envoyer des êtres génétiquement
modifiés et pilotés à distance. Le duel entre humains et Na-vi peut
commencer, sur fond d'histoire d'amour (la bonne vieille recette de
"Titanic"...). Au casting, Sigourney Weaver et Sam Worthington qui,
soit dit en passant, a signé pour une trilogie. L'aventure ne fait
que commencer...

Baba's Song, voyage au Malawi

Finis l'exoplanète numérique et les
millions de James Cameron, retour dans la réalité avec le dernier
film de Wolfgang Panzer ("Broken Silence"). Bien que "Baba's Song" , coproduit par la
TSR, soit une fiction, elle nous plonge dans l'univers bien réel du
Malawi.



Le cinéaste suisse, très impliqué dans ce pays, met en scène les
aventures de Baba,un enfant muet, avec Jo, 11 ans, à la langue bien
pendue, confrontés à la pauvreté du pays et à ses conséquences. Une
dure réalité qui n'empêche pas la joie de vivre. "Baba's Song" est
aussi un voyage musical. Avec, en guest star, Franka Potente,
l'Allemande qui fait son chemin à Hollywood ("Che", "La mémoire
dans la peau").

L'enfance selon Spike Jonze

Encore un voyage...onirique
celui-ci. Spike Jonze ("Dans la peau de John Malkovich" et
"Adaptation") fait une adaptation très personnelle d'un livre pour
enfant écrit en 1964 par Maurice Sendak, "Max et les maximonstres" . Le
petit Max, incompris des adultes, quitte les siens pour se
retrouver dans un monde où vivent d'étranges créatures à la
recherche d'un leader.



Avec ses bonnes intentions, l'enfant élu roi (Max Records) tentera
d'y faire régner le bonheur. Mais tout n'est pas si simple dans un
monde bourré de d'antagonismes... "Max et les maximonstres", un
film par pour les enfants, mais sur les enfants, comme tient à le
préciser Spike Jonze.



Patrick Suhner

Publié Modifié

L'agenda cinéma

Les sorties du 16 décembre:

"Avatar", de James Cameron. Avec Sigourney Weaver, Sam Wothington, Michelle Rodriguez.

"Baba's Song", de Wolfgang Panzer. Avec Sila Bakali, Joseph Pamfo.

"Hans Erni, ein Jahrhundertkünstler", de Raphaël Blanc. Avec Hans Erni, Doris Erni, Karl Bühlmann.

"Kerity, la maison des contes", de Dominique Monfery. Avec Jeanne Moreau, Pierre Richard, Julie Gayet.

"Le dernier vol", de Karim Dridi. Avec: Guillaume Canet, Guillaume Marquet, Frédéric Epaud.

"Le père de mes enfants", de Mia Hansen-Løve. Avec Chiara Caselli, Alice de Lencquesaing.

"Max et les maximonstres", de: Spike Jonze. Avec Max Records, Pepita Emmerichs, Max Pfeifer.

Les sorties du 23 décembre:

"Alvin et les Chipmunks 2", de Betty Thomas. Avec Anna Faris, Justin Long, Jason Lee.

"Cineman", de Yann Moix. Avec Franck Dubosc, Lucy Gordon, Pierre Richard.

"Il grande sogno" ("Le grqand sommeil"), de Michele Placido. Avec: Riccardo Scamarcio, Laura Morante.

"It's Complicated", de Nancy Meyers. Avec Meryl Streep, John Krasinski, Alec Baldwin.

"Jasper, pingouin explorateur", de Eckart Fingberg, Kay Delventhal.

"Le concert", de Radu Mihaileanu. Avec Aleksei Guskov, Mélanie Laurent.

Les salles romandes où l'on peut voir "Avatar" en 3D

Fribourg, CapCiné

Genève, Balexert

La Chaux-de-Fonds, Plaza

La Chaux-de-Fonds, Scala

Lausanne, Pathé Flon

Neuchâtel, Arcades

Bienne, Beluga

Bienne, Rex