Il a en revanche renoncé à exiger que le Département fédéral des
affaires étrangères (DFAE) compense dix millions de francs à
l'interne. Une partie de l'UDC a proposé en vain de ne pas entrer
en matière, jugeant les dépenses somptuaires et critiquant
l'absence de la conseillère Micheline Calmy-Rey lors du débat en
commission des finances.
Le DFAE a aussi été accusé d'avoir voulu contourner le Parlement
en essayant initialement d'obtenir le crédit par voie
d'urgence.
Micheline Calmy-Rey s'est excusée de son absence devant la
commission des finances. Elle a évoqué un agenda chargé, notamment
en raison de voyages dans le cadre du dossier libyen.
Le plénum a opté pour une enveloppe de 30 millions par 102 voix
contre 63. Il a en revanche refusé par 96 voix contre 69 une
proposition visant à ce que le DFAE compense une partie des frais
globaux du Sommet à hauteur de dix millions de francs. Lors du vote
sur l'ensemble, le projet a été accepté par 127 voix contre 32. Le
dossier passe au Conseil des Etats.
Tous les deux ans
Les Sommets de la Francophonie ont lieu tous les deux ans. Ils
réunissent les chefs d'Etat et de gouvernements des 56 pays et 14
observateurs ayant le français en partage.
Instance suprême de la Francophonie, le Sommet a pour but de
définir les orientations stratégiques de l'Organisation
internationale de la Francophonie (OIF), dont les missions sont
notamment la promotion de la langue française et de la diversité
culturelle et linguistique ainsi que celle de la paix, de la
démocratie et des droits de l'homme.
ap/nr