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Harry Potter dans les librairies romandes

On saura cette nuit si Harry Potter meurt dans ses dernières aventures
Les dernières aventures de l'apprenti sorcier en librairie
La sortie en français du septième volume de Harry Potter a attiré de nombreux lecteurs vendredi dans les grandes librairies en Suisse romande. Payot et la FNAC avaient pour l'occasion avancé leurs heures d'ouverture.

Les onze libraires Payot ont ouvert leurs portes dès 6h du
matin. A Neuchâtel, "une quinzaine de personnes, des familles
surtout, attendaient de pied ferme devant le magasin", a indiqué le
libraire Pierre-François Clavel. "Mais dans l'ensemble, le public
est très varié", a-t-il ajouté. Après deux fortes poussées vers
11h30 et 14h00, "toujours dans une ambiance bon enfant", les ventes
atteignaient quelque 500 exemplaires en milieu d'après-midi.

Pas d'hystérie

A la FNAC de Genève-Balexert, les fans de l'apprenti-sorcier ont
pu acheter "Harry Potter et les Reliques de la mort" dès 8h au lieu
de 9h30. Ils se sont vu offrir le petit déjeuner. Les enfants
avaient en outre la possibilité de se faire maquiller en personnage
de la saga.



Quelque 450 volumes avaient été vendus vers 15h30. "C'est un peu
moins que ce que nous attendions, surtout comparé à la version
anglaise sortie en juillet", a constaté Tonya Marugg, assistante en
communication. "Mais c'est peut-être lié aux vacances d'octobre",
a-t-elle avancé.



Coiffé d'un chapeau de Harry Potter, le personnel a été renforcé
aux caisses et les files atteignaient trois à quatre personnes en
permanence. "Il n'y a aucune hystérie et l'ambiance est bonne", a
précisé Tonya Marugg. "Pour l'instant, ce sont surtout les jeunes
ados et quelques 20-30 ans qui ont acheté le livre".

Engouement planétaire

La Poste surfe elle aussi sur l'événement et devait réitérer
vendredi dès minuit ses livraisons à domicile sur l'ensemble du
territoire. Propriétaire de La Fontaine, une petite libraire de
Vevey (VD), Véronique Overnay se montre quant à elle "amère" face
aux "gros coups de publicité que s'offrent" les grandes surfaces et
le géant jaune grâce à ce livre.



"En tant que petit libraire, nous sommes obligés de baisser nous
aussi les prix, alors que nous ne percevons pas les remises des
grands", regrette-t-elle. "Et pourtant, le livre se vendrait tout
aussi bien si le prix était plus élevé!", estime-t-elle.



Quant à la fréquentation, "ce n'est pas la ruée mais ça reste une
bonne journée", s'est réjouie Véronique Overnay en fin
d'après-midi. "Deux tiers des personnes qui ont réservé le bouquin
sont déjà venues le chercher", a-t-elle précisé.



agences/hof/kot

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Les Alémaniques doivent patienter

Au total, quelque 46'000 exemplaires de la version française ont pour l'instant été mis en vente par les libraires romands.

Particularité du marché helvétique, leurs collègues alémaniques devaient attendre samedi pour commencer à écouler la version allemande.

Auteur de la saga, la romancière britannique J.K.Rowling a toujours affirmé que ce septième volume mettrait un point final à cette histoire amorcée il y a dix ans.

Elle n'a toutefois pas formellement exclu un nouveau livre sur l'univers de Harry Potter.

Un exemplaire vendu 48'000 francs

Un exemplaire du premier tome des aventures du jeune Harry Potter a atteint près de 20'000 livres, soit 48'000 francs, lors d'une vente aux enchères organisée jeudi par la maison Christie's.

Un exemplaire de la première édition d'"Harry Potter à l'école des sorciers", publiée en 1997 et signée "Joanne Rowling", a été vendu à un acquéreur anonyme pour le montant de 19'700 livres.

Lors d'une vente aux enchères en mai à Londres, un exemplaire d'"Harry Potter à l'école des sorciers" avec une dédicace personnelle au propriétaire avait trouvé preneur à plus de 27'000 livres.