>> Le 4 août 2020, depuis son bureau, l’architecte franco-libanais Jean-Marc Bonfils diffuse en direct sur Facebook les images du port de Beyrouth en flammes. La seconde explosion va le tuer, et détruire l’immeuble dans lequel il travaille.
>> Il est aujourd’hui l’une des 180 victimes recensées. Il était aussi une étoile montante de l’architecture avec ses travaux primés dans le monde entier. Une fierté libanaise, au même titre que cet incroyable melting pot de bâtiments disparates, certains sans âge, de tours ultra-modernes, d’êtres humains de toutes provenances et de toutes religions qui constituaient le "miracle libanais".
>> Beyrouth, ville culturelle majeure du Moyen-Orient, est de nouveau frappée, en pleine crise économique et politique, et pendant l’épidémie de coronavirus.
>> Quelques artistes témoignent ici de l'ampleur du désastre et de la manière dont la société civile s'est substituée à l'Etat pour surmonter cette épreuve. Dans l'intervalle, l'Unesco a aussi mis sur pied fin septembre une conférence internationale pour collecter des fonds au profit du patrimoine architectural de Beyrouth et du monde culturel libanais. : émission Vertigo du 26 août 2020
>> A écouter également: l'intégralité de l'
consacrée à la vie culturelle de Beyrouth après les explosions et dont certains propos proposés ci-dessous sont extraits.