Modifié

Le créateur de mode japonais Kenzo meurt des suites du Covid-19

Le créateur de mode japonais Kenzo Takada est mort des suites du Covid-19 [AP Photo - Remy de la Mauvinière]
Le créateur de mode japonais Kenzo meurt des suites du Covid-19 / La Matinale / 1 min. / le 5 octobre 2020
Le plus célèbre des créateurs de mode japonais, Kenzo, est mort dimanche des suites du Covid-19 à l'âge de 81 ans, a annoncé un porte-parole. Kenzo Takada était le premier styliste japonais à s'être imposé à Paris, où il a fait toute sa carrière et a rendu célèbre son prénom.

Le créateur, qui avait vendu en 1993 sa marque de vêtements au géant LVMH et s'était retiré de la mode six ans plus tard, est connu pour ses imprimés graphiques et floraux. Le créateur au look d'éternel adolescent avait lancé en début d'année une ligne de design.

"Kenzo Takada s'est éteint le dimanche 4 octobre 2020 à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine des suites du Covid-19", a indiqué son porte-parole dans un communiqué dimanche, alors que se tient la Semaine de la mode parisienne.

Réactions émues

L'annonce de son décès a provoqué des réactions émues comme celle de la maire de Paris Anne Hidalgo qui a fait part, sur Twitter, de son "immense tristesse".

"Créateur avec un talent immense, il avait donné à la couleur et à la lumière toute leur place dans la mode. Paris pleure aujourd'hui un de ses fils".

"Près de huit mille dessins"

Né le 27 février 1939 à Himeji près d'Osaka, Kenzo Takada se passionne pour le dessin et pour la couture, enseignée à ses soeurs. Il arrive en France en 1965, par bateau dans le port de Marseille, et monte vers Paris, qui le fascine. Lui qui pensait n'être que de passage s'y installe définitivement.

Sa première ligne pour hommes date de 1983, son premier parfum (Kenzo Kenzo) de 1988. En 1993, la griffe est rachetée par le groupe de luxe LVMH. Kenzo Takada quitte la mode en 1999, pour des projets plus ponctuels.

Avec ses "près de huit mille dessins", le créateur japonais "n'a jamais cessé de célébrer la mode et l'art de vivre", a indiqué son porte-parole.

afp/asch

Publié Modifié