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Charlton Heston s'est éteint à 84 ans

L'acteur s'était illustré dans les grandes figures historiques.
L'acteur s'était illustré dans les grandes figures historiques.
Hollywood a perdu samedi l'une de ses dernières légendes. L'acteur Charlton Heston est mort à son domicile de Beverly Hills à l'âge de 84 ans. Il avait reçu l'Oscar du meilleur acteur en 1959 pour "Ben Hur".

Charlton Heston, qui avait aussi interprété Moïse dans "Les Dix
Commandements" de Cecil B.De Mille en 1956, luttait ces dernières
années contre la maladie d'Alzheimer.

"A ses amis, collègues et admirateurs, nous apprécions votre
soutien sans bornes. Il se dévouait avec passion à chaque rôle
qu'il incarnait, et souscrivait à chaque cause avec un enthousiasme
incomparable", déclare la famille dans un communiqué.



Depuis 1998, il s'était illustré en tant que président de la
National Rifle Association (NRA), puissante organisation
conservatrice qui milite pour le droit de porter des armes aux
Etats-Unis. Il avait quitté ces fonctions en 2003.



En plus de cinquante ans de carrière et une soixantaine de films,
l'acteur s'était forgé une stature de comédien voué aux grandes
figures historiques, tout en restant un homme de théâtre.

Débuts de carrière

Fils de meunier, Charlton Heston, de son vrai nom John Charles
Carter, est né le 4 octobre 1923 à Evanston (Illinois). Après des
débuts à la radio et au théâtre, il suit des cours d'art dramatique
à la North Western University puis sert dans l'armée de l'air
pendant la Deuxième Guerre mondiale.



En 1945, accompagné de son épouse, l'actrice Lydia Clarke, il
tente sa chance à Broadway. L'acteur aux yeux bleu acier et à la
carrure d'athlète débute en 47 dans "Antoine et Cléopâtre", puis
enchaîne avec un rôle dans une adaptation de "Jules César" pour la
télévision (1948), qui lui vaudra d'être remarqué par
Hollywood.



Il se voit proposer, en 1950, le rôle principal de "La Main qui se
venge" de William Dieterle. Cecil B.De Mille l'engage ensuite pour
"Sous le plus grand chapiteau du monde" (1951), qui remporte
l'Oscar du meilleur film. Charlton Heston est lancé.

Talent aux facettes multiples

Dès les années 50, il impose les multiples
facettes de son talent dans une multitude de films couvrant 5000
ans d'histoire passée et future. Seuls quelques-uns de ses longs
métrages peuvent être qualifiés de fresques épiques et costumées.
Ainsi, "Les Dix commandements" de Cecil B. De Mille (1956), ou "Ben
Hur" (1959), qui lui apporte la consécration en remportant l'Oscar
du meilleur acteur.



"Chuck" pour ses intimes s'illustre également dans "La furie du
désir" de King Vidor (1952), "La soif du mal" d'Orson Welles (1958)
ou "Le Cid" d'Anthony Mann (1961). Il joue dans des westerns et des
films fantastiques ou de science fiction. "La Planète des singes"
(Franklin F. Schaffner, 1968) ajoute à sa popularité.



Charlton Heston, qui avait annoncé en août 2002 qu'il présentait
des symptômes de la maladie d'Alzheimer, était marié et père de
deux enfants.



agences/cer

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Filmographie sélective de Charlton Heston

Bowling for Columbine (2002), de Michael Moore.

La Planète des singes (2001), de Tim Burton.

L'Enfer du dimanche (2000), de Oliver Stone.

Hamlet (1997), de Kenneth Branagh

L'Antre de la folie (1995), de John Carpenter.

True Lies (1994), de James Cameron.

Wayne's world 2 (1994), de Stephen Surjik.

La Malédiction de la Vallée des Rois (1980), de Mike Newell.

La Fureur Sauvage (1980), de Richard Lang.

On l'appelait Milady (1974), de Richard Lester.

Les Trois Mousquetaires (1973), de Richard Lester.

L'Appel de la forêt (1972), de Ken Annakin.

Le Secret de la planète des singes (1970), de Ted Post.

Jules César (1970), de Stuart Burge.

La Planète des singes (1967), de Franklin J.Schaffner.

Le Seigneur de la guerre (1965), de Franklin J. Schaffner.

Les Cinquante-Cinq Jours de Pekin (1963), de Andrew Marton.

Le Cid (1961), de Anthony Mann.

Ben-Hur (1960), de William Wyler.

La Soif du mal (1958), de Orson Welles.

Les Dix Commandements (1955), de Cecil B. DeMille.

Le Sorcier du Rio Grande (1953), de Charles Marquis.

Le Triomphe de Buffalo Bill (1953), de Jerry Hopper.

Sous le plus grand chapiteau du monde (1952), de Cecil B. DeMille.

Peer Gynt (1940), de David Bradley.