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L'espace socioculturel genevois Porteous prend forme grâce à son association

Samantha et Gahla, membres du collectif Portéous. [RTS - Quentin Bohlen]
Carte postale: Porteous et son collectif / On se jette à l'eau / 8 min. / le 2 août 2023
Ancienne station d'épuration laissée à l'abandon située à Vernier (GE), puis devenue squat, Porteous a été reconvertie en espace socioculturel d'un commun accord entre le Conseil d'Etat et le collectif "Prenons la ville". Trois semaines de chantier participatif sont prévues en septembre.

Au bout d'un petit chemin accessible à vélo et à pied se trouve le site industriel de Porteous, à Vernier. Construite à la fin des années 1960 dans un style brutaliste, Porteous était à l'origine une station d'épuration. Au bout de dix ans, le dispositif de traitement des eaux devient obsolète. Le bâtiment sert alors à filtrer les odeurs désagréables, avant d'être abandonné. L'Etat souhaite ensuite le transformer en centre de détention.

Mais en août 2018, le collectif "Prenons la ville" débarque en radeau pour stopper le projet et squatter le bâtiment. En janvier 2019, d'un commun accord avec le Conseil d'Etat, Porteous est réaffecté à un projet culturel. L'espace accueillera artistes et musiciens suisses et étrangers.

Un chantier communautaire

Après six mois de travaux, en juin 2023, Porteous rouvre. Il faut cependant encore terminer de réhabiliter l'espace et le mettre aux normes. "Ce lieu doit être un espace qui permet la rencontre et la discussion pour créer tout le projet futur du bâtiment, explique Gahla Doerig, membre du collectif Porteous, dans l'émission 'On se jette à l'eau'. Trois semaines de chantier participatif sont prévues en septembre." Le chantier est ouvert à toutes et tous et toutes les idées sont les bienvenues.

>> À consulter également : Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public à Vernier

"Il y a beaucoup de contraintes, mais nous avons décidé de les utiliser en faveur de notre imagination", explique Samantha Kiss, elle aussi membre du collectif Porteous. "Ce lieu demande beaucoup d’énergie, mais il en vaut la peine."

Sujet radio: Quentin Bohlen

Adaptation web: Myriam Semaani

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