Sur les pas d’un écrivain suisse qui explore les douleurs de l’enfance dans l’écriture. Metin Arditi vient de signer son 13e roman "Carnaval noir" (Grasset) et a figuré dans la première sélection du Grand prix du roman de l’Académie française.
Né en Turquie, cet auteur suisse reconnu a vécu dans la région lausannoise dès l'âge de sept ans. Il est placé pendant 11 ans dans un internat à Paudex, dans les années 50. Homme de lettres au parcours atypique, diplômé en physique et en génie atomique, installé à Genève depuis plus de 40 ans, il a fait fortune dans l’immobilier.
Philanthrope, il a créé la Fondation Arditi il y a 30 ans. Il y a cinq ans, il est nommé envoyé spécial pour le dialogue interculturel à l’Unesco. Mais c'est l’écriture de son prochain roman qui occupe ses nuits et ses jours, qui définit sa vie.
Metin Arditi décide de donner rendez-vous à Karine Vasarino, au centre de Lausanne, là où sa passion pour la littérature a commencé. A 73 ans, les souvenirs de son enfance sont intacts.