La seizième édition de la Fête de la musique à Lausanne a vu plus de 1100 musiciens se produire sur 33 scènes réparties dans toute la capitale vaudoise. Les organisateurs, qui tirent "un bilan largement positif" de cette édition, ont souligné lundi soir dans un communiqué qu'il s'agit d'"une forte affluence pour un jour de semaine".
Musique classique, jazz, funk, rock ou musique du monde: il y en avait pour tous les goûts. Une scène était consacrée tout spécialement aux artistes francophones, en raison de la tenue en octobre prochain du Sommet de la Francophonie à Montreux, avec lequel la Fête de la musique s'est associée. Cette scène labellisée "Sommet de la Francophonie" a vu se succéder des artistes comme Zaz ou les Berthes.
Pluie et foule à Genève
Ce week-end en revanche, la pluie et la bise avaient balayé Genève pour la fête des mélomanes, sans toutefois réfréner l'enthousiasme de près de 200'000 personnes. Ces conditions austères ont fait le tri dans le public: plus de mélomanes et moins de fêtards, ont affirmé les organisateurs. "L'avantage avec ce temps désagréable, c'est qu'il n'y a eu aucune bagarre et aucun blessé pendant ces trois jours", a indiqué à l'heure du bilan Patrice Mugny, le chef du département de la culture de la Ville de Genève.
Les 15 petits degrés affichés sur le thermomètre ce week-end n'avaient en effet pas de quoi échauffer les esprits. Les gens qui sont venus étaient donc vraiment là pour écouter de la musique et pas seulement pour boire un verre ou se promener, ont souligné les organisateurs. Le public a ainsi pu découvrir près de 600 concerts sur 32 lieux en ville ainsi que dans huit autres communes. Seuls trois concerts ont dû être annulés sur l'ensemble de la manifestation. Quelques tentes ont été emportées par le vent, mais il n'y a eu aucun dégât dramatique, s'est aussi réjoui Patrice Mugny.
ats/boi
Première Fête de la musique à Bagdad
La Fête de la musique a aussi été célébrée pour la première fois à Bagdad lundi soir.
Le prélude de "Carmen" joué par un orchestre classique et des instruments traditionnels irakiens ont retenti sous les palmiers d'une villa cossue de l'ouest de la capitale.
L'espace de quelques heures, en partenariat avec le Centre culturel français de Bagdad, l'ex-ministre des Droits de l'Hommes Bakhtiar Amin et son épouse, la députée Safia al-Souheil, ont ouvert les grilles de leur résidence à plusieurs centaines d'invités triés sur le volet, et à la partition vivante de Georges Bizet.