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La Réunion reçoit les honneurs de l'Unesco

 Les "pitons, cirques et remparts" de l'Ile de la Réunion font partie des six nouveaux sites ajoutés à la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, a annoncé dimanche l'organisation des Nations unies lors d'une réunion au Brésil. Ils s'ajoutent aux 15 sites déjà choisis depuis vendredi.

Concernant la Réunion, les biens inscrits, qui couvre plus de 100'000 hectares, soit près de 40% de la surface de l'île, correspondent au coeur du Parc national de la Réunion, auquel s'ajoutent le Piton d'Anchaing dans le cirque de Salazie, le Piton de Sucre et la Chapelle dans le cirque de Cilaos, les sites de la Grande Chaloupe et de Mare Longue.

Par cette distinction, la 34e session du Comité du patrimoine mondial, organisée à Brasilia en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) reconnaît que les pitons, les cirques et remparts de l'île créent "un paysage spectaculaire", et demeurent des lieux de biodiversité à protéger, réputés pour leur "endémisme".

Le Parc national de la Réunion, crée en 2007, abrite "des forêts subtropicales, des forêts tropicales humides et des landes constituant une remarquable mosaïque d'écosystèmes et de paysages visuellement séduisants", a déclaré l'Unesco dans un communiqué. Baptisée "l'Ile à grand spectacle", la Réunion tire sa réputation du caractère exceptionnel de ses paysages dominés par deux massifs volcaniques et trois cirques grandioses qui ont justifié sa candidature au patrimoine mondial.

Du Brésil aux Kiribati

Cinq autres sites ont été inscrits dimanche au patrimoine mondial, trois comme sites culturels et deux comme sites naturels. Au Brésil, le square de Sao Francisco, dans la ville de Sao Cristovao, a été désigné en raison de son ensemble architectural des 18e et 19e siècles.

Le site de Danxia, dans le sud de la Chine, a été choisi pour son rôle joué dans la préservation des forêts subtropicales, ainsi que de la flore et de la faune incluant quelque 400 espèces rares ou menacées.

Au Mexique, la route du Camino Real de Tierra Adentro, ancienne route du commerce de l'argent entre Mexico et les Etats-Unis, a été distinguée, ainsi qu'un site de grottes préhistoriques à Oaxaca (sud). Enfin, les Iles Kiribati, dans le Pacifique Sud, zone marine protégée la plus importante du monde, a également eu les honneurs de l'Unesco.

Au total, le Comité a désigné 5 nouveaux sites naturels et 16 culturels, parmi les 39 candidats. Il a approuvé l'extension de 6 sites déjà inscrits. Cinq sites ont été ajoutés à la liste des sites en péril. Ces sites font partie de l'héritage du passé que l'humanité se doit de préserver pour les générations futures.

agences/boi

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910 sites classés par l'Unesco, dont 10 en Suisse

Ces nouveaux sites s'ajoutent aux 17 sites déjà choisis ce week-end, alors qu'un total de 39 sites sont candidats.

Ils portent à 910 le nombre de sites déjà désignés de par le monde par l'Unesco.

La Suisse en dénombre dix.

Il s'agit de trois sites naturels: les Alpes suisses Jungfrau-Aletsch, le Haut lieu tectonique suisse Sardona et le Monte San Giorgio.

Et de sept sites culturels: le Chemin de fer rhétique dans le paysage de l'Albula et de la Bernina, le couvent bénédictin Saint-Jean-des-Sœurs à Müstair, le couvent de Saint-Gall, l'urbanisme horloger de La Chaux-de-Fonds et Le Locle, le vignoble en terrasses du Lavaux, les trois châteaux, muraille et remparts du bourg de Bellinzone ainsi que la vieille ville de Berne (1983).