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Jane Birkin et Frank Dubosc, pires acteurs de 2011

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Jane Birkin a reçu le Gérard du désespoir féminin. - [Tomasz Gzell]
Décernés lundi soir, les "Gérard du Cinéma 2011" - prix irrévérencieux remis chaque année au "plus gros navets du 7e art français" - ont épinglé notamment Judith Godrèche, Jean Dujardin ou Richard Berry. Arielle Dombasle a reçu comme chaque année son "prix d'honneur".

Judith Godrèche, Franck Dubosc, Jane Birkin, Jean Dujardin, Richard Berry, Arielle Dombasle et Isabelle Mergault sont les principaux lauréats des "Gérard du Cinéma 2011", décernés lundi soir en direct sur Paris Première.

Les "Gérard du désespoir féminin et masculin" ont été décernés à Jane Birkin dans le film "Thelma, Louise et Chantal", et à Franck Dubosc pour "Camping 2". Le "Gérard du plus mauvais film de l'année" a récompensé "L'Immortel" de Richard Berry, avec Jean Reno.

Un lauréat ravi

Le "Gérard du film où on t'explique que le racisme, c'est pas bien!" a été décerné ex-aequo à "La Rafle", avec Mélanie Laurent, et "Hors la loi", avec Jamel Debbouze. Isabelle Mergault est la lauréate du "Gérard du réalisateur, quand tu vois ses films, ben t'as du mal à réaliser. Parce qu'en fait, lui aussi", tandis que le "Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf" a distingué "L'Arnacoeur" avec Romain Duris.

L'un des rares lauréats présents sur la scène du Théâtre Michel pour recevoir son prix, l'éternel second rôle du cinéma français Henri Guybet, a opté pour l'humour. Consacré pour «l'acteur qu'on croyait mort depuis 1985 et qui en fait tourne encore», le lauréat, 74 ans, était escorté de deux infirmiers en blouse blanche et d'un employé de pompes funèbres. Il s'est dit ravi, n'ayant «jamais été nominé nulle part» auparavant.

Des Gérard de la politique

Comme chaque année, Arielle Dombasle a été récompensée par le "Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu'elle continue à tourner".

Ces prix potaches aux intitulés improbables, récompensent "les plus gros navets du 7e art tricolore", selon les organisateurs à l'origine aussi des Gérard de la Télévision. Le jury est constitué de journalistes et de critiques dans un esprit très décalé assumé. Les prix sont des parpaings dorés de 8 kg. A noter que, pour la première fois, les "Gérard de la Politique" seront décernés le 10 mai.

agences/vkiss

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Quelques prix spéciaux des Gérard 2011

- Pour le Gérard du chanteur qui fait l’acteur, ou le contraire, en tout cas dans un cas comme dans l’autre, il le fait mal: Raphaël dans Ces Amours-là.

- Pour le Gérard de l'acteur qu'on croyait mort depuis 1985, et qui en fait, tourne encore: Henri Guybet, dans Protéger et Servir.

- Pour le Gérard du film français sorti avec un titre en anglais parce qu’on sait jamais, sur un malentendu, on peut croire qu’il est américain: Kill me please avec Virgine Efira.

- Pour le Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri: Jean Dujardin et Alexandra Lamy.

- Pour le Gérard du film que tu vas voir alors que ta meuf t’a largué... t’as perdu ton boulot... t’as appris que t’avais le cancer... mais bon, tu t’es dit "la vie continue, je vais aller au ciné pour retrouver un peu de joie de vivre", et puis, t’arrives devant ton UGC, et là, au menu: L’absence avec Liliane Rovère.