Sorties ciné: Harry Potter, un dernier tour de magie

Cette fois, c'est la dernière séance pour Harry Potter et ses comparses Hermione et Ron au cinéma. Avec la 2e partie de "Harry Potter et les reliques de la mort", le réalisateur David Yates clôt la célébrissime saga du sorcier en sept tomes écrite par J.K.Rowling.

Dans cette ultime épisode, Harry Potter doit empêcher Voldemort de devenir le maître du monde. Pour ce faire, notre jeune héros doit accepter sa part d'ombre et faire un énorme sacrifice pour venir à bout du Seigneur des ténèbres. Hermione Granger et Ron Weasley sont bien sûr à ses côtés pour accomplir cette tâche qui les mène à Poudlard.

Harry Potter face au bien et au mal

Harry Potter se retrouve donc là où il a fait ses débuts, à l'école des sorciers. Les forces du bien et du mal s'y affrontent; cette guerre fait couler des larmes, semant la désolation au sein de la vénérable institution.

Au cours de cette aventure finale, Harry Potter se verra révéler des secrets capitaux et parfois douloureux.

Réalisé en 3D, le film réserve des scènes saisissantes, comme, entres autres, la bataille finale où sont mêlés effets spéciaux et cascades, personnages réels et de synthèse ou encore humains et créatures fantastiques. Bref, du suspense, de l'émotion, et clap de fin.

Un rien de nostalgie

A l'heure où des milliers de fans ses pressaient à Londres pour l'avant-première du film, les acteurs ayant incarné les principaux protagonistes de la saga ne cachaient pas leur nostalgie.

Rupert Grint, qui campe Ron Weasley à l'écran, l'acolyte fidèle de Harry Potter, a confié qu'il se sentait "un peu perdu". Emma Watson, qui joue Hermione Granger, a avoué que la petite sorcière lui manquerait, "comme une soeur".

Daniel Radcliffe, alias Harry Potter, a quant à lui déclaré: "pour rien au monde je n'aurais voulu passer à côté de cette expérience. Je suis fier et heureux de l'avoir menée jusqu'au bout".

"Trois fois vingt ans", de Julie Gavras

Dans la famille Gavras, il y a bien évidemment le père, Costa-Gavras, et ses films engagés, comme "Z". Puis il y a le fils, Romain, connu pour ses clips vidéo violents, en témoigne "Stress" de Justice.

Et enfin il y a Julie, la fille, qui signe (après "La faute à Fidel!") avec "Trois fois vingt ans", une comédie sur le troisième âge.

Isabella Rossellini est Mary, qui veut réussir sa soixantaine. Sa meilleure amie, campée par l'absolument fabuleuse Joanna Lumley, l'y aide. William Hurt est Adam, un architecte qui vit dans le déni. Pour éviter de penser à son âge, il séduit des femmes plus jeunes que lui. C'est là le synopsis du 2e long métrage de Julie Gavras.

"Le moine", la rencontre avec le malin

Avec "Le moine", Dominik Moll adapte un roman gothique écrit par l'écrivain britannique Matthew Gregory Lewis à l'âge de 19 ans à la fin du 18e siècle.

Un soir d'hiver, un enfant est abandonné devant un monastère. Il devient le père Ambrosio - campé par un Vincent Cassel tout en retenue -.

Modèle de rigueur et de vertu, le prédicateur subjugue les fidèles qui remplissent l'église le dimanche pour l'écouter.

Tout se gâte lorsque le monastère accueille un adolescent défiguré qui se cache derrière un masque qui dissimule le malin. Et le père Ambrosio de se vautrer dans la luxure et le péché...

Nathalie Hof