Lorsque le présentateur d'une émission de la télévision australienne lui a demandé s'il souhaitait continuer encore longtemps, l'acteur, né en décembre 1963, a répondu: "trois ans". Interrogé sur ce qu'il comptait faire ensuite, Brad Pitt a déclaré: "je n'en sais rien du tout. J'aime beaucoup le côté production et développement des scripts, et arranger tout cela ensemble".
Lors de cet entretien réalisé à Tokyo, il a dit qu'avec sa compagne, Angelina Jolie, ils n'excluaient pas d'agrandir leur famille. "Vous savez, je ne sais pas encore si nous en avons fini (avec les enfants). Je ne sais pas encore", a dit Brad Pitt, père de six enfants avec Angelina Jolie.
"Ces nuits tardives, parce que l'un d'eux est encore debout, c'est chouette. Ou ces matins, lorsqu'ils font tous des pancakes ou autre chose. C'est vraiment ça qui est important", a-t-il ajouté, lors de l'émission australienne "60 minutes".
L'influence de la famille
Il a également déclaré que sa famille avait influé sur le cours de sa carrière et le type de films qu'il choisissait. "Quand je choisis un film désormais, je veux que ce soit moins immature que certaines choses que j'ai faites avant". "Je souhaite vraiment que cela signifie quelque chose pour eux, lorsqu'ils seront adultes. Je veux qu'ils puissent se dire: papa a fait des choses bien".
"Ca change tout. Tout", a expliqué l'acteur, découvert grâce à son rôle, court mais marquant, de petit voleur séduisant Geena Davis dans Thelma et Louise, en 1991, et devenu depuis l'une des méga-stars de Hollywood.
Plaisir de vieillir
Le quadragénaire, coqueluche des femmes depuis son apparition sur les écrans, a affirmé prendre plaisir à vieillir. "Personnellement, j'aime bien prendre de l'âge. En vieillissant on devient plus sage (...) et je préfère de loin la sagesse à la jeunesse", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse mardi en Corée du Sud.
Dans Moneyball, son dernier film, dirigé par Bennett Miller, Brad Pitt incarne un gérant de club professionnel de baseball qui pour endiguer les défaites et compenser la perte d'un champion, malgré le manque de moyens, va faire appel à un as des statistiques sur ordinateur.
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