"Hunger Games", de Gary Ross
En 2000, le film japonais Battle Royale (tiré lui-même d'un roman) explorait le thème de la surpopulation régulée par des joutes mortelles entre ados sur une île perdue. Un film culte qui s'était même autorisé une suite.
Or voilà que la thématique, sans qu'on fasse référence à l'oeuvre précitée, refait surface au Etats-Unis. "Hunger Games" est ici tiré d'une trilogie littéraire signée Suzanne Collins et éditée depuis 2008.
Gary Ross, réalisteur du sympathique "Pleasantville" (1998) et de "Pur sang - La légende de Seabiscuit" (2003) est aux commandes de cette adaptation.
Un blockbuster pour ados
Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, 12 garçons et 12 filles doivent participer à un événement télévisuel où l'unique survivant est déclaré vainqueur. Un "survival movie" qui rappelle encore un autre film: "Running Man" (1987) avec l'incontournable Arnold Schwarzenegger.
"Hunger Games" narre les aventures de Katniss (Jennifer Lawrence), 16 ans, qui s'est portée volontaire pour prendre la place de sa jeune soeur dans cette mortelle compétition.
Afin de suivre les développements du best-seller, ce blockbuster pour ados devrait être suivi par 3 autres films.
"L'Oncle Charles", d'Etienne Chatiliez
Grâce à ses trois premiers films, "La Vie est un long fleuve tranquille", "Tatie Danielle" et "Le Bonheur est dans le pré", Etienne Chatiliez s'est garanti ad vitam un vif intérêt populaire pour chaque nouvelle production.
La curiosité s'amplifie même d'un cran, puisque le titre de son nouveau long-métrage, "L'oncle Charles", fait écho à sa "Tatie Danielle" de 1989.
Charles (Eddy Mitchell), riche sexagénaire français exilé en Nouvelle-Zélande, apprend qu'il est atteint d'une maladie incurable. Seul et sans héritier, il se met alors en quête de sa soeur en France qu'il n'a pas revu depuis 50 ans.
Un oncle pas si mourant que ça
Tombant sur l'annonce de Charles qui promet une grosse récompense pour retrouver sa soeur, Corinne (Valérie Bonneton) va tenter de faire tomber cette cagnotte inespérée alors qu'elle est en mal de trésorerie.
Sans succès dans ses recherches, elle va finalement monter une supercherie qui fonctionnera comme sur des roulettes en présentant une fausse nièce (Alexandra Lamy) au milliardaire.
Mais l'aventure ne pouvait pas s'arrêter là. Charles a été victime d'une erreur de diagnostic et n'est pas malade. Impatient de rencontrer sa famille, il rapplique fissa en France.
"Bye Bye Blondie", de Virginie Despentes
Dix ans après le très médiatisé "Baise-moi" qu'elle avait (plutôt mal) adapté elle-même sur grand écran, Virginie Despentes empoigne à nouveau la caméra et présente "Bye Bye Blondie".
Frances et Gloria (interprétée par Soko), deux adolescentes punk, vivent leurs premiers émois au coeur des années 80. Les vicissitudes de la vie auront toutefois rapidement raison de leur relation naissante.
Vingt ans plus tard, Frances (Emmanuelle Béart) s'est embourgeoisée, tandis que Gloria (Béatrice Dalle) est restée sulfureuse. Elles vont tenter de souffler sur les braises de leur passé.
Jérôme Zimmermann
Les sorties dans les salles
LES SORTIES DU 21 MARS
"L'oncle Charles", d'Etienne Chatiliez. Avec Eddy Mitchell, Alexandra Lamy, Valérie Bonneton
"Parlez-moi de vous", de Pierre Pinaud. Avec Karin Viard, Nicolas Duvauchelle
"Bye Bye Blondie", de Virgine Despentes. Avec Emmanuelle Béart, Béatrice Dalle
"Tartet", de McG. Avec Reese Witherspoon, Tom Hardy
LES SORTIES DU 28 MARS
"La Colère des Titans", de J.Liebesman. Avec Sam Worthington, Liam Neeson.
"Les Pirates! Bons à rien, mauvais en tout", de P.Lord et J.Newitt (animation)
"2 days in New York", de et avec Julie Delpy. Avec Chris Rock, Vincent Gallo
"La terre outragée", de M.Boganim. Avec Olga Kurylenko et A.Chyrna
L'info cinéma de la semaine
Le fiasco catastrophique du film américain de science-fiction "John Carter" va coûter aux studios Disney quelque 200 millions de dollars, a reconnu le groupe lundi dans un communiqué. Le film, sorti il y a à peine deux semaines, est boudé par le public.
"John Carter", une épopée de science-fiction qui suit les aventures d'un soldat de la guerre de Sécession transporté sur la planète Mars, est loin d'avoir atteint les objectifs d'un film au budget estimé à 250 millions de dollars, auxquels s'ajoutent 100 millions de dollars de promotion.