David Heim, fondateur de Polymanga, s'est réjoui lundi de cette "sacrée augmentation". "L'an dernier, nous avions comptabilisé 16'500 entrées", a-t-il déclaré après l'annonce de la fréquentation de 20'000 personnes cette année.
Ce succès s'explique par une programmation "relevée", une communication plus intensive et une orientation autour de la culture pop, a expliqué le directeur. "Nous avons réussi à expliquer que Polymanga ne s'intéresse pas seulement aux mangas".
Mangakas - dessinateurs - de renom
Cette 8e édition a accueilli des mangakas - dessinateurs de mangas - de renom, comme Masashi Terajima, auteur d'"Undead", mais aussi des spécialistes de jeux vidéo et de webseries, comme Bob Lennon. Le concert du pianiste Gori Fater, reprenant des thèmes de jeux vidéo, a reçu une "standing ovation".
Epée de deux mètres de haut, cheveux roses, jaunes ou violets, maquillage de zombie, costumes d'écolières japonaises ou de samouraïs: à Polymanga, le public fait aussi partie du spectacle. Souvent, les visiteurs se changent au sous-sol avant d'arpenter les travées du Palais de Beaulieu.
Les inconditionnels peuvent participer au Cosplay et représenter sur scène leurs héros préférés, avec des poses théâtrales ou de petits sketchs. A une condition: avoir réalisé soi-même son costume. Pas question de l'acheter, même si le salon propose maints gadgets, T-shirts, peluches ou mangas à acquérir.
ats/vkiss