Une nouvelle adaptation de "Anna Karénine", avec Keira Knightley

Nouvelle adaptation de "Anna Karénine"

Russie, 1874, Anna Karénine (Keira Knightley) a atteint un éminent statut social à St-Pétersbourg depuis son mariage avec un haut fonctionnaire (Jude Law), à qui elle a donné un fils. Mais lors d’un voyage chez son frère (Matthew MacFadyen) à Moscou, elle rencontre un jeune compte (Aaron Johnson), avec qui elle s’abandonne à une relation adultère qui va scandaliser toute l’aristocratie.

Joe Wright offre ici une 8e adaptation du célèbre roman de Léon Tolstoï, après les versions avec Greta Garbo (1927 et 1935), Vivien Leigh (1948) ou encore Sophie Marceau (1997).

Tableau aux personnages multiples, ce film est toutefois moins complexe que le livre de l'écrivain russe.

De costumes et des décors somptueux

Comme très souvent dans les films dont l'action se déroule dans le passé, "Anna Karénine" se caractérise par des images et une musique de qualité.

Les costumes sont inspirés des tenues russes de la fin du 19ème siècle et de la mode française des années 50. Quant aux décors, ils sont issus d’un théâtre où le film a été totalement filmé.

Le réalisateur britannique Joe Wright aime s’entourer de personnes de confiance pour ses tournages. Ainsi, Keira Knightley a joué pour lui dans "Reviens-moi" (2007) et "Orgueil et préjugés" (2005), dans lequel Matthew MacFadyen apparaît également.

Brad Pitt en ange de la mort

Brad Pitt revient sur le devant de la scène avec "Cogan: La mort en douce", polar dans lequel il joue un tueur à gages désabusé chargé d’une mission par des mafieux. Le film est réalisé par Andrew Dominik, un Néo-Zélandais qui avait déjà recouru aux services de l’acteur pour "L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" (2007).

Ce polar est l’adaptation de "L'Art et la manière" paru en 1974 et écrit par George V.Higgins, roman aussi surnommé "le Balzac des bas-fonds de Boston".

Ce film dresse le portrait de l’Amérique contemporaine à travers sa pègre. L’argent y a une place prépondérante.

Une mort en hyper ralenti

Une partie de poker illégale est braquée. Jackie Cogan (Brad Pitt) est chargé de retrouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, le chasseur va avoir du mal à garder le contrôle…

Dans ce film, la mort est "douce" car l'ange de la mort cherche à ne pas stresser sa victime avant de la tuer. Raison qui a conduit le réalisateur à filmer un meurtre en hyper ralenti.

Lors de sa projection à Cannes, le film a divisé la critique. "Bien plus qu’un polar", ont affirmé certains, un scénario "sans véritable enjeu", ont regretté d'autres.

Un accident révèle "Trois mondes"

Al est sur le point d’épouser la fille de son patron et de succéder à ce dernier à la tête de sa concession automobile. Mais après l’enterrement de sa vie de garçon, il renverse un inconnu et s’enfuit. Juliette, qui a tout vu depuis son balcon, tombe sur lui un peu plus tard, mais elle n'arrivera pas à le dénoncer.

A l'âge de 12 ans, la réalisatrice a été renversée par la voiture d'un homme qui a pris la fuite. Cet accident a été l'élément déclencheur du film.

Avec "Trois Mondes", Catherine Corsini était pour la 3e fois au Festival de Cannes cette année, après "Les Amoureux" (1994) et "La Répétition" (2001).

Caroline Briner