Selon le ministère péruvien de la justice, des pièces archéologiques originaires du pays andin de la collection d'art précolombien Barbier-Mueller - qui doivent être mises en vente les 22 et 23 mars à Paris - ont été exportées clandestinement.
Dans un communiqué, le Pérou fait valoir que malgré des recherches, les autorités du pays ne disposent pas d'informations sur les circonstances de l'exportation de ces pièces et de leur intégration dans une collection précolombienne privée entamée en 1920 par le collectionneur suisse Josef Mueller.
Enrichie ensuite par son gendre Jean Paul Barbier-Mueller, cette collection d'art précolombien est considérée comme une des plus importantes collection privée au monde.
Réclamation par voie diplomatique
"Le ministre de la Culture demandera au ministère des affaires étrangères de faire la réclamation de nos biens par la voie diplomatique en accord avec les traités internationaux", précise le communiqué
"Il est possible de déduire que leur exportation a été clandestine car depuis le 2 avril 1822 la loi péruvienne interdit la sortie du pays des biens archéologiques sans autorisation gouvernementale", indiquent par ailleurs les autorités péruviennes. Celles-ci estiment qu'ils ont été obtenus "supposément de manière illicite".
ats/mre