Vingt-cinq auditeurs de la RTS se sont réunis samedi à Lausanne afin de départager les six finalistes en lice pour le "Prix du public de la RTS". Le lauréat de cette 27ème édition est l’écrivain Alex Capus, primé pour son livre "Léon et Louise".
Selon les critères de ce prix créé il y a plus de vingt-cinq ans, il s’agit de romans et de nouvelles d’auteurs suisses ou vivant en Suisse, édités ou traduits pour la première fois en 2012.
Pas de nouveau prix pour Joël Dicker
Alex Capus concourrait notamment avec "Fusions", de Daniel Roulet (Buchet Chastel), "Le nombre de fois où je suis morte", de Marie-Christine Buffat (Xenia), "Le poète coupé en deux", d’Alexandre Voisard (Bernard Campiche Editeur), "La vérité sur l’affaire Harry Québert", de Joël Dicker (L’Age d’Homme) et "Rose Envy", de Dominique de Rivaz (Zoé)
Ce Prix, d’une valeur de 10'000 francs, parrainé par France Loisirs Suisse, lui sera remis en public le samedi 4 mai 2013 à 11h au Salon du Livre et de la presse de Genève, sur le stand de la RTS.
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Un Normand déjà primé
Alex Capus est né en Normandie en 1961, d’un père français et d’une mère suisse. Parallèlement à ses études qu’il effectue en Suisse, il collabore à différents journaux et travaillera ensuite pendant quatre ans à l’agence de presse de Berne. Il est le président des sociaux-démocrates de sa ville, Olten.
En 1994, il publie son premier roman. Suivront neuf autres publications de genres divers : nouvelles, romans et romans historiques. A ce jour, deux de ses textes ont été traduits en français : "Un avant-goût de printemps" (Autrement, 2007) et "Le Roi d’Olten" (Bernard Campiche, Suisse, 2012).
Traduite dans de nombreuses langues, son œuvre a été récompensée par le Grand Prix de Pro Helvetia. Alex Capus est francophone mais écrit ses livres en allemand.
Un roman traduit
"Léon et Louise" est un roman traduit de l'allemand par Emanuel Güntzberger.
Le jour des obsèques du grand-père, la famille est en train d'attendre le prêtre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, lorsqu'une petite dame énergique, portant un foulard rouge, s'approche du cercueil, pose un baiser d'adieu sur le front du défunt et, en souriant malicieusement en direction de l'assistance, actionne une vieille sonnette de vélo.
Dans les premières rangées, on chuchote. Est-ce vraiment cette Louise? Elle a donc osé? Léon et Louise n’ont pas vingt ans lorsqu'ils se rencontrent dans un petit village français vers la fin de la Première Guerre mondiale. Connus, reconnus, perdus de vue, séparés par les hasards de l’Histoire et les vents contraires du destin, les deux jeunes gens ne s’oublieront jamais.