Ken Loach milite pour "L'esprit de 45" dans un documentaire très politique

Avec "L'esprit de 45", Ken Loach tente une incursion dans le documentaire historique pour raconter la naissance de l'Etat-Providence au Royaume-Uni.

En 1945, alors que le pays sort meurtri de la guerre, le peuple rêve d'un nouvel idéal social. Aux législatives, le héros de la nation, Winston Churchill est battu par les travaillistes.

Arrivé au pouvoir, le gouvernement Attlee nationalise certains services et prend de premières mesures sociales. Grâce à elles, la plupart des Britanniques accèdent à un logement et aux soins avec la création d'un système de santé public par Aneurin Beuvan.

Éloge de la solidarité

S’appuyant sur des images d’archives et des témoignages poignants de mineurs, d’ouvriers, d’infirmières, Ken Loach met en scène dans "L'esprit de 45" leurs souvenirs douloureux de l'entre-deux-guerres, mais aussi ceux, émus, des premières mesures sociales prises.

Insistant sur l'idéal de solidarité caractéristique de cette période, le cinéaste déroule le programme du parti travailliste d'alors avant de souligner sans transition comment ces valeurs ont été détruites par Margaret Thatcher.

Dénonçant l'individualisme et l'austérité, le documentaire porte en filigrane un véritable message politique.

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"Wolverine" revient en solo

Dans "Wolverine: le combat de l'immortel", le mutant de la saga X-Men interprété par Hugh Jackman voit son immortalité mise en péril.

Longtemps pensé comme une suite à "X-men Origins" (2009), le film s'inscrit après "X-men: l'affrontement final" (2006). "Les X-men sont dissous, ce qui provoque l'isolement de Wolverine, justifiant cette aventure solo", explique James Mangold, le réalisateur, réputé pour "Copland" et "Walk The Line".

Evénement pour les fans de Logan et de la saga X-Men, le film détaille suffisamment l'histoire de Wolverine pour permettre à chacun de l'apprécier.

Une suite très japonisante

Dans "Wolverine: le combat de l'immortel", le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men est plongé dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain, ce qui n'empêche pas quelques images de l'explosion atomique de Nagasaki d'intervenir en guise d'introduction. Il doit notamment faire face au samouraï d'argent, son principal adversaire.

Outre la dangereuse Vipere, ce volet dispose d'un nouvel  atout charme en la personne de Tao Okamoto, jolie mannequin japonaise de 28 ans, qui fait ses premiers pas en tant qu'actrice.

Bref, un nouvel opus au budget inférieur aux précédents (100 millions de dollars quand-même) pour une saga qui n'en finit plus.

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"Le quatuor", métaphore des relations humaines

"Le quatuor" (A late quartet), premier long métrage de fiction de l'Américain Yaron Zilberman, est une vibrante métaphore des relations humaines.

Lorsqu'un violoncelliste (Christopher Walken) apprend qu'il est atteint de la maladie de Parkinson, tout le quatuor et ce qui l'unit est déstabilisé: ego, jalousie, rivalités ressortent.

Porté par ses acteurs (Philip Seymour Hoffman, Mark Ivanir et Catherine Keener), qui ont tous appris à manier les instruments dont ils jouent, le film est une véritable métaphore des relations humaines reposant sur les liens qui unissent un ensemble à cordes.

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Juliette Galeazzi