La vie et l'oeuvre de Steve Jobs sous les traits d'Ashton Kutcher

Le 5 octobre 2011, c'est la stupeur dans le monde de l'informatique: Steve Jobs, génie des ordinateurs et fondateur d'Apple, s'éteint des suites d'un cancer à l'âge de 56 ans. Moins de deux ans plus tard, un premier film consacré à sa vie et son oeuvre sort en salles.

Sobrement intitulé "Jobs", le troisième long-métrage de Joshua Michael Stern brosse un portrait fidèle de Steve Jobs de sa jeunesse à ses heures de gloire en passant par ses années d'errance.

C'est une belle gueule d'Hollywood, Ashton Kutcher, qui a été choisi pour incarner le jeune entrepreneur, tant pour leur ressemblance physique que pour sa réelle passion de l'informatique.

La bande annonce de "Jobs":

Du rebelle au pionnier visionnaire

"Jobs" débute à la fin des années 70, quand le jeune hippie abandonne ses études et tente de commercialiser un nouvel ordinateur avec ses potes. Ce visionnaire a vite perçu le potentiel de l'informatique pour changer le mon-de. Reste à convaincre les hommes d'affaires.

D'un garage miteux au sommet, l'ascension est rapide, avant les désaccords, la chute, l'éloignement d'Apple durant 10 ans et le retour fulgurant en 1997.

Point noir du film, Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple avec Steve Jobs, a critiqué les inexactitudes factuelles de ce film et participe actuellement à l'élaboration d'une autre biographie du pionnier à la pomme.

La comédie annuelle de Sandra Bullock

Vingt ans après avoir été révélée dans "Speed", Sandra Bullock, qui aura 50 ans l'an prochain, poursuit sa carrière en alignant une à deux comédies par année. On aime ou pas, n'empêche qu'elle est l'une des actrices les mieux payées et qu'elle a reçu plusieurs prix (un Oscar en 2010 pour "The Blind Side").

Avec "Les flingueuses", l'actrice au joli minois reprend du service dans une enquête policière, sur fond d'humour. Ce film exploite les ficelles d'un scénario déjà vu et revu, les deux flics qui ne s'aiment pas mais qui doivent travailler ensemble, avec une nouveauté: ces policiers sont deux femmes.

La bande annonce des "Flingueuses":

Miss psychologie et Miss cogneuse

Tout oppose ces deux flingueuses: Sarah est une brillante agente du FBI, maniaque, rigoureuse et prétentieuse. Shannon est une grande gueule au vocabulaire fleuri, rondouillarde et un peu barrée. La première use de psychologie, la seconde préfère donner des coups.

Mais les deux femmes doivent collaborer pour coincer un gredin et après avoir failli s'entretuer au début, elles vont évidemment devenir amies, elles qui étaient jusqu'ici plutôt asociales.

Ce film voit aussi la nouvelle collaboration entre le réalisateur Paul Feig et l'actrice Melissa McCarthy (qui joue Shannon) après le succès de "Mes meilleures amies".

Mais qui se cache sous l'escalier?

Poupée possédée, présence dans les miroirs, ampoules qui explosent, oiseaux fous, boîte à musique lancinante, armoires qui s'ouvrent, portes qui grincent, "Conjuring: les dossiers Warren" exploite les ressorts du film d'horreur, mais ose une nouvelle approche.

Ce film mélange deux points de vue, celui de la famille Perron, terrorisée par des présences dans leur ferme isolée. Et celui d'Ed et Lorraine Warren, un couple de chasseurs de fantômes réputé.

Les uns et les autres s'associent pour tenter de repousser les démons particulièrement vicieux et remplis de haine qui se terrent dans les recoins.

La bande annonce de "Conjuring":

De vrais chasseurs de démons

"Conjuring" évoque la véritable histoire du couple Warren, qui a traité plus de 4000 dossiers paranormaux dans les années 70 et 80, notamment la célèbre maison de l'horreur d'Amityville, théâtre de plusieurs films d'épouvante.

Ce film est l'oeuvre d'un des maîtres de l'horreur, James War, qui a déjà secoué les âmes sensibles dans deux références du genre, "Saw" et "Insidious".

Le tournage aurait même été marqué par des phénomènes étranges: incendie, vent qui se lève brutalement, chien qui aboie, griffes sur un ordinateur, téléphones parasités. Buzz ou mystère? Mais surtout regardez toujours derrière vous...

Frédéric Boillat