Stevie Wonder a brillé de mille feux au Montreux Jazz Festival

En offrant plus de deux heures d'un concert généreux au public du Stravinsky, la star de soul et pop américaine a fait plus que répondre aux attentes d'un public aux anges. Il a exaucé un rêve du défunt fondateur du Montreux Jazz, Claude Nobs.

Mercredi, c'est d'abord un habitué du festival, Quincy Jones, qui est arrivé sur scène pour dédier la soirée à Claude Nobs et demander une minute de silence aux spectateurs.

Puis, les lumières se sont rallumées, les haut-parleurs ont diffusé du Bob Marley et du Lady Gaga... L'impatience a commencé à monter. Les sifflements ont commencé. Et Stevie Wonder est arrivé.

Folle ambiance au Stravinsky

Présenté comme le clou de la 48e édition, le chanteur légendaire a allumé la salle en l'espace de quelques minutes non sans avoir auparavant rendu hommage à Claude Nobs "qui nous regarde depuis le ciel" et longuement rendu hommage à son ami, Quincy Jones, par public interposé.

Lunettes fluo sur le nez, Stevie Wonder a ensuite fait trembler le parquet du Stravinsky avec des tubes tels que "I just call to say I love you", "You're the sunshine of my life", "Don't worry about a thing" ou encore "Superstition".

Piano, harmonica, percussions, la star a démontré toute l'étendue de son talent artistique, n'hésitant pas à se laisser aller avec un bonheur évident dans des improvisations parfois hasardeuses - on se serait notamment passé de "Besame mucho".

Bref, à 64 ans Stevie Wonder n'a rien perdu de sa superbe. Ce concert restera, c'est sûr, dans les annales du Montreux Jazz.

Juliette Galeazzi