"The Salvation", un western danois en hommage aux classiques du genre

Sur les étendues désertiques de l'Ouest américain, dans les années 1870, la famille de John est impitoyablement abattue sous ses yeux. Sa vengeance, il l'accomplit aussitôt en tuant le meurtrier de sa famille, ce qui déclenche la fureur du chef de gang, Delarue.

Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi, en n'hésitant pas à plonger lui-même dans la violence pour parvenir à ses fins.

Le résumé de "The Salvation" du Danois Kristian Levring ne laisse aucun doute: il s'agit d'un western dans le respect de la plus pure tradition.

Mads Mikkelsen et Eva Green réunis

Entre la poussière du far-west, le soleil de plomb, les villes de bois et les duels au pistolet, le réalisateur Kristian Levring rend hommage aux grands classiques du genre, de John Ford à Sergio Leone. Il pousse la comparaison jusqu'à demander au compositeur Kasper Winding une musique en hommage au maître du genre: Ennio Morricone.

Niveau casting, "The Salvation" se veut international avec le Danois Mads Mikkelsen, les Français Eva Green et Eric Cantona, l'Anglais Jonathan Pryce et le Sudéois Mikael Persbrandt.

"The Salvation" a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2014.

"Les Combattants": l'armée au féminin

Entre ses potes et la famille, l’été d'Arnaud s’annonce tranquille jusqu'à sa rencontre avec Madeleine, belle et cassante, un vrai bloc de muscles adepte des prophéties catastrophiques.

Il ne s’attend à rien; elle se prépare au pire. Jusqu'où la suivre alors qu'elle ne lui a rien demandé? "Les Combattants" est à la fois une histoire d'amour et un récit de survie.

La bande-annonce de "Les Combattants"

C'est surtout l'occasion pour le réalisateur Thomas Cailley de plonger une jeune femme dans un stage de préparation militaire. Un contraste à la fois prétexte comique et réflexion sociale sur les différences hommes-femmes.

Un réalisateur qui mouille sa chemise

"Les Combattants" est le premier long métrage de Thomas Cailley. Il met en scène Adèle Haenel (déjà vue cette année dans "L'homme qu'on aimait trop"), Kevin Azaïs et William Lebghil.

Pour augmenter la crédibilité du film, le réalisateur a lui-même participé à un camp d'entraînement militaire, ce qui a, selon lui, inspiré la plupart des scènes et des dialogues. Mais l'histoire ne dit pas s'il a aussi goûté au jus de poisson mixé que l'héroïne boit pour forger son caractère...

"Les Combattants" a été en compétition officielle à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2014.

Un Suisse dresse le portrait de Sankara

Dans "Capitaine Thomas Sanakara", le réalisateur suisse Christophe Cupelin dresse le portrait en archives du président du Burkina Faso durant 33 ans, qui a voulu transformer les mentalités dans son pays durant les années 1980.

Thomas Sankara devient président de la Haute-Volta le 4 août 1983. Une année après, il marque définitivement l’histoire et l’identité de son pays en le rebaptisant "Burkina Faso", littéralement la "Terre des Hommes intègres".

Il tente de réformer en profondeur la société civile en luttant contre les inégalités hommes-femmes, l'analphabétisme, la corruption et les privilèges.

Victorien Kissling