Plus de 70 oeuvres tardives de Gustave Courbet sont à découvrir jusqu'au 4 janvier 2015 au Musée Rath à Genève. Négligées par l'histoire de l'art, les dernières années du peintre - qu'il a passées en Suisse jusqu'à sa mort en 1877 - sont ainsi réhabilitées.
Malade, alcoolique, durement affecté par le procès de la colonne Vendôme, on a longtemps prétendu que Courbet n'était plus le grand peintre qui avait bouleversé la peinture depuis la fin des années 1840 lors de son exil à la Tour-de-Peilz.
"Il en avait encore sous la pédale"
Cette dernière période se résume toujours à quelques rares oeuvres dans les expositions, à quelques courts paragraphes dans les monographies, aux mêmes phrases sur sa déchéance.
Pourtant Courbet ne devient pas quelqu'un d'autre en franchissant la frontière suisse, a expliqué jeudi devant la presse la conservatrice en chef du Musée Rath Laurence Madeline. L'histoire de l'art se montre très injuste. "Il en avait encore sous la pédale".
ats/pym