Après "The Artist", Michel Hazanavicius plonge dans la guerre de Tchétchénie

Trois ans après le succès de "The Artist", Michel Hazanavicius revient avec "The Search", un long métrage ancré dans la guerre de Tchétchénie, en 1999. Le réalisateur y raconte le destin croisé de quatre personnages parmi des milliers d’autres, autant de destins retournés par les horreurs de la guerre.

Parmi eux, Hadji, 9 ans, s’enfuit après avoir vu ses parents être assassinés sous ses yeux. Il ignore que sa grande sœur qui a aussi survécu le recherche parmi les civils en exode.

Une humanitaire, chargée de recueillir les témoignages des victimes pour une ONG rencontre le garçon livré à lui-même dans les ruines et le prend sous son aile alors que de l’autre côté de la frontière, Kolia, 19 ans, est enrôlé dans l’armée et bascule de force dans la violence.

Douche froide sur  la Croisette

Après avoir séduit des millions de spectateurs à travers le monde avec "The Artist", un film muet en noir et blanc encensé à Cannes en 2011, Michel Hazanavicius revient avec un ambitieux mélodrame sur fond de guerre.

Inspiré du méconnu "Les Anges marqués", Oscar du meilleur scénario en 1949, "The Search" se déroule en Tchétchénie, et non en Allemagne et le soldat est remplacé par une employée d’ONG.

Toutefois, malgré les efforts et les moyens déployés, le film ne suscite pas l’émotion recherchée. En 2014, il a laissé la Croisette de marbre.

Raccourci de 20 minutes pour sa sortie en salles, le film gagne en efficacité. De là en lever les foules comme "The Artist", rien n’est moins sûr.

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Ode "A la vie" après les camps de la mort

Avec "A la vie", le réalisateur Jean-Jacques Zilbermann met en scène trois femmes, Hélène, Lili et Rose, rescapées du camp d’Auschwitz en 1945. Quinze ans après leur libération et après de longues recherches, ces camarades de l’horreur se retrouvent pour trois jours à Berck-Plage, dans le nord de la France.

Sous un soleil radieux, elles partagent pour la première fois un vrai repas, un bain de mer… Hélène (Julie Depardieu) vit à Paris et s’est mariée avec Henri, un amour de jeunesse, lui aussi rescapé d’un camp de concentration.

Avec ses amies, incarnées par Johanna ter Steege et Suzanne Clément, une des muses de Xavier Dolan, elles échangent leurs expériences de survivantes.

Histoire autobiographique

En abordant le thème de la Shoah dans "A la vie", Jean-Jacques Zilbermann se plonge dans son histoire familiale en mettant librement en scène sa mère, Irène qui a elle-même vécu à Auschwitz et célébrait chaque année ses retrouvailles avec deux camarades de camp, Paulette et Annie.

Le réalisateur avait à l’époque filmé les trois femmes lors de leurs retrouvailles, montant ensuite un documentaire qui n’a jamais été diffusé. En ancrant le long-métrage dans les années 1960,

Jean-Jacques Zilbermann choisit une époque insouciante et colorée face à laquelle chaque héroïne doit trouver sa place. Et vivre après avoir survécu.

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Astérix, version film d'animation

Après Astérix et Obélix au service de sa majesté avec Edouard Baer et Gérard Depardieu en 2012, voici "Astérix. Le domaine des dieux", un film d'animation en 3D, inspiré de l’album éponyme, et réalisé par Louis Clichy (Pixar) et Alexandre Astier, créateur et interprète de Kaamelot sur M6.

L'empereur Jules César a l'idée de bâtir un espace résidentiel pour les Romains encerclant le village gaulois et privant ces derniers de l’accès à la forêt, vitale pour eux. Mais c’est mal connaître les irréductibles Astérix et Obélix. Par Toutatis!

Selon la critique, le résultat se trouve enfin à la hauteur des célèbres phylactères de René Goscinny et Albert Uderzo.

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Bande-annonce Astérix et le domaine des Dieux

Juliette Galeazzi