![Reconstitution d'une cabine de première classe dans le cadre de l'exposition Titanic. [titanic-expo.ch]](https://img.rts.ch/info/culture/2015/image/9nl0us-27842510.image?w=1280&h=720 "Reconstitution d'une cabine de première classe dans le cadre de l'exposition Titanic. [titanic-expo.ch]")
L'exposition Titanic à Genève a suscité l'engouement du public
L'exposition Titanic ferme ses portes dimanche à Genève, après avoir attiré quelque 172'000 spectateurs en 3 mois et demi. Les expositions itinérantes de ce type sont toutefois difficiles à rentabiliser.
Quelque 172'000 visiteurs sont venus découvrir l'exposition itinérante Titanic depuis son lancement, le 10 octobre, à Genève.
Cette exposition, qui voyage dans le monde entier et a été vue par 25 millions de personnes à ce jour, a été prolongée jusqu'à dimanche dans la halle de Palexpo.
Plus de 200 objets authentiques remontés de l’épave du célèbre paquebot étaient présentés en Suisse pour la première fois. Une installation était aussi spécialement dédiée aux portraits et aux parcours des 27 Suisses qui se trouvaient à bord du Titanic.
Records de fréquentation pour ces expositions itinérantes
L'an dernier, l'exposition itinérante consacrée à Toutankhamon, à la même période et au même endroit, avait elle aussi suscité l'engouement,comptabilisant 175'000 entrées.
Il s'agit de fréquentations record dans le milieu culturel romand; elles dépassent par exemple la fréquentation annuelle du Musée d'art et d'histoire de Genève.
Stephen Mossaz / ptur
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Des expositions grand public à peine rentables
Malgré l'engouement qu'elles suscitent, ces expositions itinérantes sont tout justes rentables.
Vincent Sager, le directeur de la société de production Opus One, en charge du passage à Genève de ces expositions, explique que le risque financier est plus élevé à Genève que dans d'autres grandes villes européennes.
Les charges comprennent notamment l'acquisition des droits, l'assurance des objets et la location de la halle de Palexpo, qui se chiffre à plusieurs centaines de milliers de francs pour quelques mois.
Or, la société de production locale n'est pas assurée d'attirer le nombre nécessaire de visiteurs pour couvrir ces frais de mise en œuvre.