Plongée dans la nouvelle lubie de Tim Burton: les grands yeux

Une femme qui peint et peint encore des personnages aux yeux disproportionnés et écarquillés ne pouvait que plaire au fantasque Tim Burton! Et "Big Eyes" est naturellement sorti de son chapeau.

Le génial réalisateur de Batman, Edward, Charlie, Alice et les autres s'est intéressé à la vraie histoire de Margaret Keane dans les années 1950-60.

Margaret peignait sans grand succès jusqu'à sa rencontre avec Walter, qui la séduit et l'épouse. La romance démarre et l'argent afflue, car Walter parvient à vendre les toiles aux grands yeux. Mais il y a un hic: Walter s'attribue la paternité des oeuvres.

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Une imposture artistique à deux rôles

L'intrigue de "Big Eyes" repose sur cette relation entre un homme subjugué par une gloire aussi inattendue que lucrative et une femme à la célébrité usurpée qui va peu à peu se rebiffer.

Pour ce couple déséquilibré, Tim Burton a fait appel à Amy Adams, qui joue Margaret après s'être fait connaître dans "Man of Steel" ou "American Bluff".

Quand à Walter, il est campé par le toujours excellent Christoph Waltz, certes plus habitué aux rôles de grands méchants (l'inhumain colonel SS de "Inglourious Basterds" et bientôt le nouvel adversaire de James Bond). Reste que la critique, surtout américaine, est restée très dubitative...

"Big Eyes", la bande-annonce

Que la légende de Cendrillon redémarre!

Soixante-cinq ans après le dessin animé qui a bercé de nombreux bambins, les studios Disney font revivre la légende de Cendrillon, avec un film cette fois.

"Cendrillon" reprend l'essentiel de l'intrigue du conte: une douce orpheline, une belle-mère et ses deux filles qui rivalisent de cruauté, un si beau prince, un bal, une robe déchirée, une bonne âme qui fait valdinguer une citrouille et des souris, un carrosse, un coup de foudre, douze coups, une pantoufle et une quête du pied idéal.

Plus que l'histoire déjà connue, ce sont donc les choix de réalisation et les acteurs qui tiennent le film.

De "Dowtown Abbey" et "Game of Thrones"

A la réalisation, on a la surprise de retrouver l'acteur-cinéaste nord-irlandais Kenneth Branagh, lui qui est plus habitué aux gros bras ou aux drames ("Frankenstein", "Hamlet" ou "Thor").

Révélée par la série "Downtown Abbey", Lily James interprète pour sa part une Cendrillon plus belle que jamais pour son premier rôle-titre au cinéma. Un autre comédien issu de la TV incarne le fameux prince charmant aux yeux bleus éclatants: Richard Madden, remarqué en tant que Robb Stark dans "Game of Thrones".

Cate Blanchett en vile belle-mère et Helena Bonham Carter en fée blonde complètent un casting de haute tenue.

"Cendrillon", la bande-annonce

Mon professeur est le roi des escrocs

Roi de l'arnaque au bagou sans pareil, Nicky aligne les mauvais coups et les escroqueries en tout genre. Tout lui réussit, il est le meilleur. Et il rencontre Jess, une débutante en matière de fraude qui veut apprendre le métier.

La formation est un triomphe, Jess devient vite redoutable. Mais quand des sentiments s'immiscent entre professeur et élève, le stage pratique dérape. Nicky préfère fuir. Trois ans après, ils se retrouvent et rien n'est réglé.

"Diversion" est le 3e film des réalisateurs Glenn Ficarra et John Requa après les remarqués "I love you Phillip Morris" et "Crazy, Stupid, Love".

Un Will Smith dans son élément

Des arnaqueurs au cinéma, ce n'est pas nouveau, alors il faudra un Will Smith en grande forme pour retenir l'attention. A 46 ans et après une trentaine de films, pas toujours réussis il est vrai, l'acteur est complètement dans son élément dans "Diversion": un type badin, rigolard et séducteur plongé dans une action sans temps mort.

Il a pour partenaire une actrice de 25 ans, Margot Robbie, une jeune Australienne qui était inconnue avant son rôle dans "Le Loup de Wall Street".

Reste à savoir si l'alchimie entre ce couple à la différence d'âge marquée va fonctionner ou arnaquer le cinéphile.

"Diversion", la bande-annonce

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Frédéric Boillat