L'imposture dans l'art, un phénomène courant mis en scène par Tim Burton
Le dernier film de Tim Burton, "Big Eyes" raconte l'histoire d'une des plus grandes impostures du monde de l'art. Décryptage d'un phénomène courant dans ce milieu avec l'historien de l'art Marco Constantini.
Les escrocs et les faussaires existent probablement depuis les débuts du marché de l’art. Certains d’entre eux resteront même dans l’histoire: Wolfgang Beltracchi et sa femme Hélène, qui ont créé plus de 300 faux tableaux, dont des Braque et des Fernand Léger. Des toiles qui paraissaient si authentiques qu'elles ont été exposées au Metropolitan Museum of Art de New York.
David Stein, aussi, qui peignait de faux Chagall et de faux Warhol qu’il vendait à des prix défiant toute concurrence – et ce du vivant des artistes!
Dans "Big Eyes", Walter Keane, faux peintre du dimanche, berne public et critiques en faisant croire qu'il est l'auteur de tableaux à succès, alors qu'ils sont l'œuvre de sa femme, Margaret Keane.
Phénomène analysé
Spécialiste cinéma de la Rédaction culture à la RTS, Raphaële Bouchet a proposé à l’historien de l’art Marco Costantini de voir le film de Tim Burton. La figure de Walter Keane lui a rappelé un autre imposteur célèbre, le Néerlandais Han Van Meegeren.
>> Ecoutez son analyse :
Tim Burton, artiste gothico-morbide, mais culte
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Raphaële Bouchet/Miruna Coca-Cozma
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