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Colère de Daniel Rossellat contre le marché noir des billets de Paléo

Daniel Rossellat. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Faut-il instaurer en Suisse une loi pour éviter le marché noir des billets de festival? / Le 12h30 / 4 min. / le 20 avril 2015
Le patron du Paléo Festival de Nyon s’insurge lundi sur les réseaux sociaux contre le marché noir lancé sur la toile avant même la mise en vente officielle des billets pour l'édition 2015.

"Aucun billet du Paléo Festival n'a été mis en vente mais on peut déjà trouver plein de voyous qui proposent des billets à des prix indécents" écrit Daniel Rossellat sur son compte Twitter.

Interrogé dans le 12h30 de la RTS, le président de la manifestation souligne que le vide juridique qui permet cette situation en Suisse "pose un vrai problème", rappelant que les instances fédérales restent pour l'heure sourdes à l'appel lancé par un groupe de travail du milieu concerné.

Le festival soupçonné de complicité

"On constate que les spectateurs sont vraiment fâchés, ils ont le sentiment qu'on est complices de ce marché noir, ce qui n'est évidemment absolument pas le cas", souligne Daniel Rossellat.

Le patron de Paléo vante la loi votée en France en 2011, qui interdit la revente spéculative de billets sur internet. "Elle change complètement la donne", souligne-t-il, ajoutant que ce serait une très bonne solution en Suisse aussi.

oang

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Billets en vente mercredi 22 avril

La 40e édition du Paléo Festival de Nyon se tiendra du 20 au 26 juillet avec à l'affiche, notamment, Kings of Leon, Ben Harper, Robert Plant, Johnny Hallyday, Sting, Joan Baez, Faithless et David Guetta.

La billetterie ouvrira mercredi 22 avril à midi.

L'an dernier, les quelque 200'000 sésames avaient été vendus en six heures.

Le Conseil fédéral s'en remet aux consommateurs

Aucune loi n’interdit ce genre de pratique en Suisse. En août 2014, le Conseil fédéral avait refusé de légiférer en la matière, rejetant la proposition du conseiller national Sebastian Frehner (UDC/BS), soutenue par plusieurs députés de droite et de gauche.

Dans sa réponse, le gouvernement défendait la liberté économique et contractuelle et s'en remettait aux consommateurs pour comparer les prix proposés.