"Le livre papier a fait son temps", a lancé de manière provocatrice Alain Berset, avant de démontrer par l'absurde qu'internet ne remplacera jamais des ouvrages. "La mort du livre constitue, pour nous tous, notre pire cauchemar", a-t-il souligné.
Le dernier passage d'un conseiller fédéral au Salon remonte à 2012, après le rejet du prix unique en votation. Depuis, la Confédération a réalisé des pas importants pour soutenir le livre, a relevé Alain Berset.
Soutien aux indépendants
De son côté, Genève vient de renouveler son aide aux librairies indépendantes, a fait savoir la ministre genevoise Anne Emery-Torracinta, également présente.
Le Salon du livre et de la presse se tient jusqu'à dimanche. Plus de 1000 auteurs, des centaines de maisons d'édition et plus de 2000 événements sont prévus sur 32'000 mètres carrés pendant cinq jours. Parmi les nouveautés, figurent la Fabrique, un espace interactif invitant les visiteurs à se frotter à la création littéraire.
ats/gchi