Maelström plein de bruit et de fureur, "Mad Max 1" remporte un succès planétaire en 1979. Deux suites, sorties en 1981 et 1985, complètent l’une des trilogies les plus cultes de l’histoire du cinéma contemporain.
Médecin urgentiste dans un hôpital de Sydney, George Miller décide de s’engager sur la route sinueuse du cinéma. Après un court-métrage très remarqué en festivals, il débute la production de son premier long, "Mad Max", en 1977.
Nourrissant son récit des accidents monstrueux qu’il a vu durant son expérience médicale, Miller envoie aux rétines des spectateurs mondiaux un déferlement ahurissant de tôle froissée et de violence morale. Un concentré d’adrénaline, sorte de western post-moderne, qui deviendra le film le plus rentable de son époque, avec 100 millions de dollars de recettes pour un budget minuscule de 350'000 dollars.
Un film devenu classique
" Mad Max 1" connaît, au moment de sa sortie en salles, en 1979, pas mal de problèmes d’interdiction. En France, le comité de censure lui appose un classement X, non pas pour pornographie, mais pour incitation à la violence. Cantonné aux circuits de salles érotiques, amputé de ses scènes les plus marquantes, le film ne sortira en version intégrale qu’en 1982, quelques mois avant que "Mad Max 2 – le défi" ne débarque dans les salles françaises.
Mad Max 2 - Univers post-apocalyptique
Une suite plus spectaculaire qui impose une esthétique post-apocalyptique si singulière qu’elle sera maintes fois copiée. Pour beaucoup, ce second épisode surpasse l’original et sera classé par le New York Times parmi sa liste des 1000 meilleurs films de tous les temps.
Mad Max 3 - Des airs hollywoodiens
En 1985, George Miller achève sa trilogie avec "Mad Max 3 : Au-delà du dôme du tonnerre". Un troisième volet qui déroute les fans de la première heure par son aspect moins furieux et plus hollywoodien. Reste que la trilogie a durablement marqué l’histoire du cinéma contemporain.