Mis en vente le 28 mai, le dictionnaire intègre notamment "l'anthropocène" (période géologique marquée par l'impact des activités humaines), la "durabilité" et "l'électrosensibilité".
Certain mots viennent de la francophonie, comme "chneuquer" (pour "fouiller, fouiner") de Suisse, et "siester" d'Afrique. Le québécois propose "l'égoportrait" au lieu du "selfie". De nombreux termes anglo-saxons font aussi leur apparition: "bitcoin", "big data", "open data", "community manager".
"Zénifiant"
En matière politique, "bolos" peut remplacer ringard. Le mot de l'année pourrait être "clivant" pour certains, la "lose" pour d'autres. A moins que "dédiabolisation" ou "rétropédaler" ne prennent le dessus.
Après "zénitude" l'an dernier, c'est au tour de "zénifiant" de faire son entrée au Larousse, tout comme "chouiner" (se plaindre). "Crudivores" et "végan", ainsi que la cuisine "moléculaire", reflètent eux les tendances gastronomiques.
Au total, l'édition 2016 répertorie 62'800 mots.
afp/fisf
La "beuh" dans le Petit Robert
Le Petit Robert a lui aussi ajouté de nombreux mots pour son édition 2016 qui paraîtra jeudi, rapporte Le Parisien. Parmi ceux-ci, "climatosceptique", "covoiturer" ou encore l'"entomophagie" (le fait de se nourrir d'insectes) font leur apparition. Même la "beuh", verlan raccourci de "herbe" pour désigner la majijuana, à l'honneur d'entrer dans le dictionnaire