La manifestation tessinoise a annoncé sa décision la semaine dernière en expliquant que le projet "n'est pas une 'carte blanche' parce qu'il ne s’agit pas d'une plateforme donnée à l'Etat d'Israël ou à l'Israeli Film Fund (partenaire du festival à cette occasion) et parce que le choix des films est opéré uniquement par la Direction Artistique du Festival".
La nouvelle a été répercutée par plusieurs médias jeudi, dont le journal israélien Haaretz et le magazine américain Variety.
Pétition
La cinquième édition de la "Carte Blanche" avait été critiquée par 200 professionnels du cinéma, dont le Britannique Ken Loach, dans une pétition demandant au festival d'abandonner le coup de projecteur dédié aux films israéliens. Le texte avait été diffusé par PACBI, une association qui milite pour le boycottage culturel d'Israël.
Les signataires critiquaient notamment le fait que l'Israel Film Fund reçoit des fonds du gouvernement israélien.
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Première justification en avril
Face à la polémique, le festival avait défendu le 16 avril dernier sa Carte Blanche, " identique à celle des quatre dernières éditions, consacrées au cinéma du Mexique, du Chili et du Brésil".
Les projets sélectionnés l'ont été "selon des critères purement artistiques", écrivaient les organisateurs.