James Bond et les produits de luxe, un mariage qui ne meurt jamais

"Spectre" est le plus long (2h28) et le plus cher (300 millions de dollars pour la production) des James Bond. Escompté à 1,4 milliard de dollars, le revenu des entrées devrait couvrir largement ces coûts.

Pour autant, l'homme-sandwich n'a pas changé de costume, comme l'a relevé TTC lundi. Des marques ont délié les cordons de leur bourse pour figurer directement ou indirectement dans la nouvelle saga. En totalité, elles auraient dépensé 200 millions de dollars pour assurer la promotion de leur partenariat, et donc du film lui-même.

Un seul partenaire officiel

Dans le détail, les recettes publicitaires de l'agent 007 proviennent de quatre sources différentes. Le placement de produits (mise en avant de marques dans le film) est la plus célèbre des formules.

Pour cette 24e mission de l'espion britannique, au moins sept produits apparaissent à l'écran. C'est beaucoup moins que le record détenu par "Die Another Day" (2002, avec Pierce Brosnan), dans lequel sont promues 21 marques.

Parmi les produits visibles figure l'incontournable marque suisse Omega. Un traitement de faveur est offert à Aston Martin, Jaguar et Heckler & Koch (pistolet), qui sont citées nommément.

A l'opposé, certaines marques sont juste suggérées, à l'instar des habits du styliste Tom Ford et de la vodka polonaise Belvedere, dont le nom n'apparaît pas lorsque l'élégant espion s'en délecte en compagnie de la James Bond girl Madeleine (Léa Seydoux).

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Les marques qui gravitent autour de 007

Des marques qui n'apparaissent pas dans la saga ont néanmoins fait le pas de la franchise. Certaines paient même le prix fort pour pouvoir recourir aux acteurs. C'est le cas de Sony et de Heineken, qui en plus d'avoir édité 500 millions de bouteilles Spectre, s'est offert un spot cinématographique de 1'30.

Caroline Briner