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Le prix Médicis récompense Nathalie Azoulai pour "Titus n'aimait pas Bérénice"

L'écrivain française Nathalie Azoulai, à Paris, le 7 octobre 2015.
L'écrivain française Nathalie Azoulai, à Paris, le 7 octobre 2015.
Le prix Médicis a été décerné jeudi à Nathalie Azoulai pour "Titus n'aimait pas Bérénice" (éditions POL). Pour le livre étranger, le prix est allé à l'écrivain turc Hakan Günday pour "Encore" (Galaade).

Nathalie Azoulai, 49 ans, était la seule femme parmi les finalistes du Goncourt, qui a finalement été attribué mardi à Mathias Enard pour "Boussole" (Actes Sud).

"Je suis très heureuse. C'était une semaine difficile, mais qui se termine de la plus belle des manières. J'étais aussi nommée sur quelques autres listes et il y a ce jeu de l'attente, qui se conclut admirablement".

Inspirée par l'oeuvre de Racine

Nathalie Azoulai a puisé son inspiration dans l'oeuvre de Racine et s'est immergée dans le Grand Siècle de Louis XIV pour écrire "Titus n'aimait pas Bérénice", qui n'en est pas moins un roman très contemporain sur un chagrin d'amour d'aujourd'hui.

Hakan Günday (39 ans) s'est mis lui dans la peau d'un passeur dans "Encore". Il s'inspire du trafic de clandestins pour écrire une charge virulente contre ceux qui profitent de la détresse des migrants, avec la complicité d'un pouvoir corrompu.

Le prix Médicis essai a quant à lui sacré "Sauve qui peut la vie", de Nicole Lapierre (Seuil).

L'an dernier, c'est Antoine Volodine ("Terminus radieux", Seuil), et l'Australienne Lily Brett ("Lola Bensky", La grande ourse) qui avaient été récompensés par le Médicis.

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afp/fme

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