Modifié le 20 janvier 2016 à 14:56

Le réalisateur italien Ettore Scola est décédé à l'âge de 84 ans

Le maitre du cinéma italien Ettore Scola est décédé à l’âge de 84 ans — Le maitre du cinéma italien Ettore Scola est décédé à l’âge de 84 ans / 12h45 / 2 min. / le 20 janvier 2016

Le cinéaste italien Ettore Scola, réalisateur notamment d'"Une journée particulière" ou de "Nous nous sommes tant aimés", est mort mardi à Rome à 84 ans, selon les médias italiens citant des sources hospitalières.

Ettore Scola, né en 1931, passait pour un des derniers grands maîtres du cinéma italien, réalisateur de chefs d'oeuvre mettant en scène Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Manfredi.

Il avait réalisé près de 40 films en 40 ans, dont "Affreux, sales et méchants" qui avait reçu la Palme d'or à Cannes en 1976, "Le bal", "Les nouveaux monstres" et "La famille". En 2009, il avait créé le Bari international Film Festival.

Gassman, Mastroianni, Loren...

Scola a tourné son premier film, "Si vous permettez, parlons de femmes", en 1964. L'un de ses films les plus importants viendra dix ans plus tard avec "Nous nous sommes tant aimés", qui met en scène Manfredi, Gassman et Stefano Satta Flores, tous amoureux de la sublime Stefania Sandrelli.

Trois ans plus tard, en 1977, il réalise "Une journée particulière", son film le plus politique sur fond de fascisme. On y suit Marcello Mastroianni et Sophia Loren.

L'hommage de Thierry Jobin:

Thierry Jobin, directeur du FIFF. [Jean-Christophe Bott] — Décès d’Ettore Scola: interview de Thierry Jobin / Le Journal du matin / 1 min. / le 20 janvier 2016

Ettore Scola dans ses films parlaient de l'Italie, rappelle Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse.

>> Son interview au 12h30:

Frédéric Maire. [Dominic Favre] — Frédéric Maire revient sur le décès d'Ettore Scola / Le 12h30 / 2 min. / le 20 janvier 2016

lan avec agences

Publié le 19 janvier 2016 à 23:09 Modifié le 20 janvier 2016 à 14:56

Hommages

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a aussitôt fait part de sa tristesse après le décès de ce "maître dans l'art d'observer avec acuité l'Italie, sa société et ses changements".

Le ministre italien de la Culture, Dario Franceschini, a de son côté salué sur Twitter un "grand maître, un homme extraordinaire, resté jeune jusqu'au dernier jour de sa vie".