"Nous savons qu'il fut un temps où il était difficile d'écouter notre musique à Cuba, mais nous sommes ici (...) Je pense que finalement les temps changent, n'est-ce pas?", a interpellé Mick Jagger, en espagnol, à l'ouverture de ce concert gratuit sans précédent dans la Cité sportive de la Havane.
Les inoxydables papys du rock ont d'abord déballé l'artillerie lourde avec le remuant "Jumpin' Jack Flash", avant d'enchaîner sur l'hymne "It's Only Rock'n Roll", comme pour rassurer les autorités cubaines sur cette musique naguère considérée comme l'instrument de l'impérialisme américain.
Une scène de 80 mètres de long
Accompagné par Keith Richards, Ronnie Wood, Charlie Watts, et le bassiste Darryl Jones, Mick Jagger a déroulé dix-huit grands classiques du groupe tels que "Sympathy for the devil", "Angie" et "Paint it black".
Une scène de 80 mètres de long et sept écrans géants avaient été installés dans la Cité sportive, complexe inauguré avant la révolution castriste de 1959, point de départ du bannissement du rock à Cuba.
afp/kg