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Un nouveau festival pourrait remplacer le Pully For Noise dès 2017

Une dernière soirée aura lieu le 20 août prochain à l'intention des aficionados. [DR - Pully For Noise]
Une dernière soirée aura lieu le 20 août prochain à l'intention des aficionados. - [DR - Pully For Noise]
Le 20 août prochain, le festival Pully For Noise vivra sa 20e et dernière édition, sur un jour, afin de dire adieu aux fans. Mais une manifestation de plus grande ampleur pourrait investir la bourgade lémanique dès 2017.

Interrogé samedi dans Le Matin, le directeur Olivier Meylan évoque la création "d'un festival de taille moyenne comme Rock Oz’Arènes".

Le projet a été présenté jeudi à la Municipalité de Pully (VD). "J’ai décroché un mandat pour réfléchir à un concept pour 2017. D’ici à un mois, je devrais savoir si j’ai le feu vert ou non".

Pour Olivier Meylan, "il reste possible de créer un nouvel événement qui puisse intéresser la population locale", au-delà des amateurs de musique alternative. Le directeur envisage "plus de scènes, plus de jours, plus de styles musicaux et des horaires plus étendus".

Une durée de cinq jours

La manifestation se déroulerait au début de l’été, avant le Montreux Jazz. Elle viserait 50'000 personnes sur cinq jours, au lieu de trois pour le For Noise.

"Ce serait à la carte, l’idée est que les gens puissent choisir plusieurs choses, et même au dernier moment", explique Olivier Meylan, qui appelle de ses voeux une grande scène pour 4000 personnes au bord du lac, à proximité du débarcadère.

ats/kg

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Le public a pris de l'âge

En décembre dernier, les organisateurs du Pully For Noise avaient annoncé que l'édition 2016 serait la dernière en raison de la baisse de la fréquentation et de la fonte des réserves. Avec quelque 6000 entrées, le festival 2015 s'était soldé par une perte de l'ordre de 100'000 francs, qu'il a pu éponger.

"Les fidèles du For Noise ont vieilli, ils ont des obligations familiales et ne venaient plus aussi souvent qu’avant", relève Olivier Meylan. "Les valeurs que sont la cohérence, la découverte, le côté rentre-dedans se sont retournées contre nous. Aujourd’hui, les gens veulent manger, avoir du confort. La musique n’est qu’une des composantes".