Imre Kertesz est mort à l'aube à son domicile de Budapest des suites d'une longue maladie, a indiqué le directeur des éditions Magveto, cité par l'agence de presse hongroise MTI.
Il était notamment l'auteur de "Être sans destin", son ouvrage le plus connu rédigé entre 1960 et 1973, qui relate à la première personne la vie d'un enfant survivant d'un camp de concentration. D'abord refusé par le régime communiste hongrois, il est finalement publié en 1975 sans connaître le succès. C'est seulement après sa réédition en 1985 qu'il connaît le succès.
"Liquidation" en 2004 ou "L'Holocauste comme culture" en 2009 sont ses autres livres marquants.
Face à la barbarie
L'écrivain s'était attaché dans son oeuvre à transmettre son expérience de la déportation. Le comité Nobel avait qualifié de "vérité ultime" la description qu'il avait faite des camps de la mort nazis. Son "écriture traduit l'expérience de l'individu face à une histoire barbare et arbitraire", avait encore estimé l'académie.
agences/tmun