Les travaux, entamés il y a trois ans, ont été financés essentiellement par la marque, soit à hauteur de 25 millions d'euros, selon la presse italienne. Ils visaient à retirer des façades des siècles de poussière et des décennies de pollution automobile.
Septante personnes ont été mobilisées quasiment en permanence, et malgré les mois de retard cumulés au début des travaux, la restauration a été bouclée dans les temps.
Le luxe au secours du patrimoine
Le mécénat, souvent du secteur du luxe, a déjà permis à d'autres perles du patrimoine romain de retrouver une nouvelle jeunesse, comme la fontaine de Trevi grâce à une célèbre maison de mode ou les marches de la Piazza di Spagna, financées par un joailler.
"Il n'est plus temps de se plaindre qu'il n'y a pas d'argent pour la culture. Publiques et privées, les ressources existent", a déclaré vendredi le chef de l'Etat italien Matteo Renzi.
Mais l'Italie compte encore de nombreux sites historiques en décrépitude par manque de fonds, à l'image de la cité de Pompéi.
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afp/jvia
Nouvelle phase de rénovation attendue
Le gouvernement italien a promis 18 millions d'euros pour une nouvelle phase de rénovation du Colisée qui concernera les entrailles de l'amphithéâtre.
Il prévoit aussi de reconstruire la scène afin qu'elle puisse accueillir à terme des concerts et des événements culturels, y compris des reconstitutions de spectacles dont les Romains de l'Antiquité étaient friands.
Achevé en 80 après JC sous le règne de Titus, le Colisée est le monument le plus visité d'Italie. Il a par exemple accueilli 6,5 millions de visiteurs en 2015, selon le ministère de la Culture.