La peur est une émotion complexe, multiple, fondamentale. Expression de notre esprit, elle permet la survie. Canalisée dans des contes, des récits, la peur nous prévient des dangers et sert d'apprentissage à la vie.
Depuis la nuit des temps, nous explorons nos propres peurs pour en faire des histoires qui nous nourrissent. Et puis elle déclenche une multitude de questions: pourquoi avons-nous besoin d'avoir peur?
La curiosité d'avoir peur existe.
Épouvante, horreur, gore, le 7e art adore la peur
Le cinéma, c'est le lieu de toutes les peurs. C'est là que l'on peut tout montrer, tout entendre, tout faire subir. C'est là, que se jouent et se déjouent les meurtres les plus sanglants, là que s'enlèvent les enfants, qu'arrivent les monstres de toutes sortes, là que s'ébattent joyeusement tous les pires psychopathes et autres tueurs en série.
Sur les écrans, s'inscrivent en réalité nos peurs ancestrales, mais dans quelque chose d'extrêmement codifié. Le 7e art s'est toujours emparé de la peur, car c'est une émotion particulièrement facile à utiliser.
Pour Anaïs Emery, directrice du NIFFF, la recette des films d'épouvante est simple mais efficace: les réalisateurs exploitent au mieux le son, l’image et surtout le pouvoir de suggestion. Une histoire qui fait peur doit être dans la vraisemblance, ce qui provoque un sentiment d'identification chez les spectateurs.
Mais faut-il parler d'épouvante, d'horreur, de gore, de fantastique?
L'exposition "Pas de Panique !" sera présente au Musée de la main à Lausanne jusqu'au 23 avril 2017.
"Nectar" à retrouver du lundi au jeudi, de 12h à 13h sur Espace 2 et sur PlayRTS.
Isabelle Carceles/Catherine Fattebert/ld