Après la fabuleuse aventure de "Ma vie de Courgette", les succès à Locarno de Frédéric Mermoud et Jacob Berger, Soleure déroule à son tour le tapis rouge au cinéma romand, avec une importante délégation au sein des 10 films en lice pour le Prix de Soleure.
Quatre réalisateurs romands ou formés de ce côté de la Sarine briguent cette année la récompense: la Morgienne Elise Shubs ("Impasse"), le Lausannois Christoph Saber ("La Vallée du Sel"), Elene Naveriani, diplômée de l'Ecole d'art de Genève ("I am Truly a Drop of Sun on Earth") et enfin la Genevoise Léa Pool ("Double peine", une co-production canadienne).
Cette forte présence est d'ailleurs saluée par la directrice du Festival, Seraina Rohrer: "On a l'impression d'avoir plusieurs oeuvres filmées de manière unique et j'ai l'impression que le cinéma de la Suisse romande a quelque chose à dire. On a plusieurs films qui ont une volonté de créer une sorte de cinéma d'auteur".
Les effets de Cinéforom
A Soleure, on y voit les effets du soutien apporté par la Fondation romande pour le cinéma, Cinéforom, mise sur pied en 2011 par les cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud, et les Villes de Genève et de Lausanne.
"Cinéforom est devenu un soutien indispensable pour le cinéma de Suisse romande. C'est devenu aussi un modèle à suivre pour les autres régions linguistiques, parce qu'il crée comme une atmosphère, une dynamique en Suisse romande, donnant l'impression que les choses bougent", poursuit Seraina Rohrer.
L'élan du cinéma romand est ainsi amorcé avec derrière lui des idées et une véritable audace cinématographique. Des qualités qui pourraient bien faire mouche au sein du jury de ces 52e Journées de Soleure. Verdict lors de la cérémonie de remise des prix le 26 janvier.
>> Voir la page spéciale consacrée aux Journées de Soleure : Les 52e Journées de Soleure
Sophie Iselin/jzim